LesrĂ©alisatrices Lise Akoka et Romane Gueret ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es pour leur film "Les Pires". Le prix "Un Certain Regard", la principale section parallĂšle du AFP Une vidĂ©o du cinĂ©aste iranien Jafar Panahi, dĂ©tenu actuellement en Iran pour son opposition au rĂ©gime de TĂ©hĂ©ran, a Ă©tĂ© projetĂ© jeudi soir Ă  l'ouverture de la section un Certain Regard au festival de Cannes. AprĂšsle jury de la compĂ©tition officielle hier soir, c'est au tour des jurĂ©s du Certain Regard d'ĂȘtre dĂ©voilĂ© en intĂ©gralitĂ©. AprĂšs la cinĂ©aste britannique Andrea Arnold, c’est la rĂ©alisatrice, actrice et productrice italienne Valeria Golino qui sera la PrĂ©sidente du Jury Un Certain Regard du 75Ăšme Festival de Cannes. Cest la rĂ©alisatrice, productrice et cĂ©lĂšbre actrice italienne Valeria Golino qui prĂ©sidera le jury “Un Certain Regard” du 75e Festival de Cannes.“Je suis venue si LasĂ©lection Un Certain Regard du 65e Festival de Cannes. Pendant parallĂšle – mais tout aussi prestigieux – Ă  la compĂ©tition officielle, la sĂ©lection Un Certain Regard 2012, prĂ©sidĂ©e cette annĂ©e par Mr Orange aka Tim Roth, ne dĂ©roge pas Ă  sa rĂšgle, Ă  savoir la mise en perspective de projets singuliers, peut-ĂȘtre un tantinet plus aventureux que la AccueilFabienne Carat Photos Fabienne Carat Fabienne Carat - Photocall de la sĂ©rie "Section de Recherches" lors de la 5Ăšme Ă©dition du Festival International Canneseries Ă  zUmB. Omar Sy Ă  Cannes avec "Tirailleurs" — 20 Minutes Omar Sy a fait une visite Ă©clair Ă  Cannes pour prĂ©senter Tirailleurs ».L'acteur, Ă©galement producteur du film, est bouleversant dans ce drame historique qui se dĂ©roule pendant la PremiĂšre Guerre rĂŽle de pĂšre courage lui a valu un accueil chaleureux aprĂšs la projection. Au moment oĂč une partie des festivaliers se laissait emporter dans les airs avec Tom Cruise, Omar Sy quittait les Marches pour recevoir une standing-ovation dans la salle d’à-cĂŽtĂ© pour l’ouverture de la section Un Certain Regard du Festival de poignant, Tirailleurs de Mathieu Vadepied revient sur le sort des Africains enrĂŽlĂ©s de force par l’ArmĂ©e française pour combattre dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale. Omar Sy y incarne un pĂšre prĂȘt Ă  tout pour protĂ©ger son jeune fils sur le front et fuir cette effroyable boucherie. Une aventure humaine d’une grande richesse portĂ©e par un comĂ©dien au meilleur de son et histoire Nous n’avons pas la mĂȘme mĂ©moire, mais nous avons la mĂȘme histoire », a-t-il rappelĂ© trĂšs Ă©mu, en prĂ©sentant le film. La projection s’est dĂ©roulĂ©e dans un silence absolu avant qu’un tonnerre d’applaudissements salue sa performance et que l’équipe tombe dans les bras les uns des autres offrant un moment d’émotion digne de ce beau film. Photo CHRISTOPHE SIMON, Agence France-Presse Les rĂ©alisatrices Lise Akoka Ă  gauche et Romane Gueret Ă  droite Cannes Le prix Un certain regard, la principale section parallĂšle du 75e Festival de Cannes, centrĂ©e sur le cinĂ©ma d’auteur et de dĂ©couverte », est allĂ© vendredi au film français Les pires de Lise Akoka et Romane Gueret. Le film choisi par le jury prĂ©sidĂ© par Valeria Golino raconte une distribution sauvage dans une citĂ© de Boulogne-sur-Mer. Entre rĂ©alitĂ© et fiction, le film a nĂ©cessitĂ© un long travail d’immersion et la rencontre de centaines d’enfants. Les deux corĂ©alisatrices, Lise Akoka et Romane Gueret, ont toutes deux travaillĂ© dans la distribution ou le coaching d’enfants pour le cinĂ©ma, expĂ©rience qui a nourri le film. Elles avaient notamment tournĂ© une websĂ©rie pour Arte, Tu prĂ©fĂšres. Le premier film pakistanais prĂ©sentĂ© Ă  Cannes, Joyland de Saim Sadiq, repart avec le prix du jury. Le prix de la mise en scĂšne est allĂ© au Roumain Alexandru Belc pour Metronom. Deux interprĂštes se partagent le prix de la meilleure performance la Luxembourgeoise Vicky Krieps pour son rĂŽle de l’impĂ©ratrice Sissi dans Corsage et Adam Bessa, qui prĂȘte ses traits Ă  Ali, jeune Tunisien qui vivote de l’essence de contrebande vendue sur un bout de trottoir, dans Harka. Le meilleur scĂ©nario est allĂ© au film palestinien Mediterranean Fever de Maha Haj. RodĂ©o, premier long mĂ©trage de la Française Lola Quivoron, sur une bande de motards marginaux, est reparti avec un lot de consolation le coup de cƓur du jury ». Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă  cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Un certain __, section du festival de Cannes. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. 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This div height required for enabling the sticky sidebar Le Festival de Cannes ne se rĂ©sume pas seulement Ă  la Palme d'or et au tapis rouge. Europe 1 vous donne les clĂ©s pour tout comprendre sur les sections parallĂšles du plus grand festival de cinĂ©ma du officielle et compĂ©tition officielle. Tous les films de la sĂ©lection officielle ne concourent pas pour la Palme d'or. En effet, seuls ceux en compĂ©tition peuvent prĂ©tendre Ă  figurer au palmarĂšs. GĂ©nĂ©ralement, la compĂ©tition officielle comprend une vingtaine de films. La sĂ©lection officielle, de son cĂŽtĂ©, englobe donc ces films, mais Ă©galement ceux dĂ©signĂ©s comme Ă©tant hors-compĂ©tition, en sĂ©ances spĂ©ciales et les courts-mĂ©trages CinĂ©fondation et en compĂ©tition.Cette sĂ©lection officielle comprend Ă©galement les films de la section Un certain regard UCR, considĂ©rĂ©e comme l'anti-chambre de la compĂ©tition officielle. Elle comprend autant de films que sa grande sƓur et fait aussi l'objet, depuis 1998, d'une remise de prix. On y retrouve des rĂ©alisateurs confirmĂ©s mais aussi des jeunes premiers appelĂ©s Ă  faire leur 2004, la compĂ©tition officielle, c'est aussi Cannes Classics. À savoir la projection de films anciens qui permettent de faire redĂ©couvrir des chefs d’Ɠuvres parfois oubliĂ©s. Cette annĂ©e, Blow-Up de Michelangelo Antonioni 1966 ou encore Madame de... de Max OphĂŒls 1953 sont par exemple Quinzaine des rĂ©alisateurs. En plus de cette sĂ©lection officielle, qui comprend au total une soixantaine de films, le Festival de Cannes peut Ă©galement compter sur d'autres sections parallĂšles de choix. L'un d'elle, la Quinzaine des rĂ©alisateurs, a connu sa premiĂšre Ă©dition en 1969, Ă  l'initiative de la SociĂ©tĂ© des rĂ©alisateurs de dĂ©part, la Quinzaine avait clairement Ă©tĂ© créée pour concurrencer le Festival. Cette dĂ©cision faisait suite aux Ă©vĂ©nements de l'Ă©dition de 1968, oĂč une partie des rĂ©alisateurs souhaitaient l'arrĂȘt des festivitĂ©s en raison de Mai-68, alors que la direction de l'institution s'y opposait. Aujourd'hui, la Quinzaine des rĂ©alisateurs reste indĂ©pendante mais s'inscrit dans l'Ă©vĂ©nement. Son but est de faire dĂ©couvrir et de faire connaĂźtre de jeunes talents, tout en accueillant parfois des cinĂ©astes confirmĂ©s, comme par exemple Philippe Garrel cette les cinĂ©astes dĂ©couverts dans cette section, on retrouve Xavier Dolan, Jim Jarmusch, Ken Loach ou encore George Lucas. La Quinzaine ne donne pas vraiment lieu Ă  un palmarĂšs officiel. Pour autant, des partenaires remettent des prix Ă  l'issue des quinze jours de Semaine de la critique. Autre section, autres rĂšgles. La Semaine de la critique existe depuis 1962, Ă  l’initiative du Syndicat français de la critique de cinĂ©ma. Le comitĂ© de sĂ©lection de cette section est parfaitement connu et affichĂ© et le but de la Semaine de la critique est de mettre en valeur des cinĂ©astes mĂ©connus, en projetant leur premier ou second long-mĂ©trage. DerriĂšre cette rĂšgle se cache donc des propositions variĂ©es, qui vont jusqu'au film de Audiard, Alejandro GonzĂĄlez Iñarritu, ou encore François Ozon ont Ă©tĂ© notamment Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s par cette section du festival. Un jury dĂ©cerne trois prix et des partenaires rĂ©compensent Ă©galement des Petite derniĂšre arrivĂ©e sur la Croisette cannoise, l'ACID propose depuis 1993 une dizaine de longs-mĂ©trages pendant les quinze jours du Festival. L'Association du cinĂ©ma indĂ©pendant pour sa diffusion ACID cherche Ă  promouvoir des auteurs "insuffisamment diffusés" en leur donnant une visibilitĂ©. La plupart des longs-mĂ©trages programmĂ©s n'ont effectivement pas encore de distributeurs lors de leur projection cannoise. Lucas Belvaux, Serge Bozon, ou encore Philippe Faucon ont vu leur premier film projetĂ© dans cette section. Cannes On se demande bien ce qu’est Elvis, le nouveau film de Baz Luhrmann. Est-ce une comĂ©die musicale, un drame biographique, une adaptation de bande dessinĂ©e, un film de superhĂ©ros, un pastiche ? Le cinĂ©aste australien lui-mĂȘme ne semble pas trop le savoir, tellement il change souvent de registre dans ce film de 2 h 39 min qui n’arrive pas Ă  Ă©mouvoir Ă  force de se noyer dans des artifices de mise en scĂšne. La premiĂšre mondiale d’Elvis, prĂ©sentĂ©e hors compĂ©tition au Grand Théùtre LumiĂšre mercredi soir, Ă©tait sans doute l’évĂšnement le plus attendu de ce 75e Festival de Cannes. Le film a bien sĂ»r reçu un tonnerre d’applaudissements au terme de la projection. Le contraire eĂ»t Ă©tĂ© quasi impensable en prĂ©sence de Luhrmann ainsi que des comĂ©diens Austin Butler, Tom Hanks et Priscilla Presley, la veuve du King, qui ne tarit pas d’éloges Ă  propos du film sur les rĂ©seaux sociaux depuis une semaine. DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas les videos Baz Luhrmann est un habituĂ© du Festival de Cannes. Son premier long mĂ©trage, Strictly Ballroom, qui Ă©tait projetĂ© cette semaine dans le cadre de la sĂ©rie CinĂ©ma Ă  la plage, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© dans la section Un certain regard en 1992. Moulin Rouge ! a ouvert le Festival ainsi que la compĂ©tition en 2001, et The Great Gatsby Ă©tait aussi le film d’ouverture en 2013. Luhrmann dit avoir choisi Austin Butler, 30 ans, pour incarner Elvis parce que c’est un acteur qui peut non seulement reproduire naturellement la gestuelle et les qualitĂ©s vocales distinctes de cet artiste unique, mais aussi sa vulnĂ©rabilitĂ© ». La transformation de Butler, que l’on vu notamment dans Once Upon A Time
 in Hollywood, de Quentin Tarantino, est Ă©tonnante. Il prĂȘte sa propre voix aux chansons de Presley, qui ont Ă©tĂ© rĂ©interprĂ©tĂ©es et parfois rĂ©arrangĂ©es au goĂ»t du jour
 mais pas toujours du meilleur goĂ»t. PHOTO JOEL C RYAN, JOEL C RYAN/INVISION/AP Tom Hanks, Baz Luhrmann et Austin Butler Ă  la premiĂšre du film Elvis prĂ©sentĂ© mercredi soir Ă  Cannes. Le problĂšme du film du cinĂ©aste de Moulin Rouge !, c’est qu’on ne croit Ă  aucun de ses personnages. Ils sont tellement caricaturaux qu’ils ont la profondeur – et le magnĂ©tisme – d’une affiche de film en carton. Je suis un superhĂ©ros », dit Elvis, et on a bien l’impression que Lurhmann en a fait, Ă  sa maniĂšre habituelle, un personnage de cartoon. Tom Hanks, qui incarne l’imprĂ©sario d’Elvis, l’énigmatique et machiavĂ©lique colonel Tom Parker, est maquillĂ© de maniĂšre si grotesque qu’il m’a fait penser au personnage de Fat Bastard incarnĂ© par Mike Myers dans Austin Powers. Surtout qu’il a un grain d’accent pseudo-nĂ©erlandais dans la voix, pour rappeler les obscures origines de l’imprĂ©sario. PHOTO FOURNIE PAR WARNER BROS. PICTURES Austin Butler incarne Elvis Presley, et Tom Hanks interprĂšte le colonel Tom Parker dans Elvis, un film de Baz Luhrmann. Ce biopic chronologique et hyperactif sur la vie et l’Ɠuvre d’Elvis Presley s’intĂ©resse en particulier Ă  la relation de dĂ©pendance entre le lĂ©gendaire chanteur et ce fameux colonel Parker, qui fut son imprĂ©sario pendant 21 ans. Il le traitait comme un singe dans une cage », dit Jerry Lee Lewis dans le documentaire que lui consacre Ethan Coen, prĂ©sentĂ© Ă  Cannes plus tĂŽt cette semaine. Il m’a enfermĂ© dans cette cage dorĂ©e », dit Elvis dans le film de Baz Luhrmann. Le colonel Parker dirigeait un spectacle de cirque lorsqu’il a entendu ce jeune Blanc qui chantait comme un Noir » Ă  la radio. Il a tout de suite compris qu’il tenait entre ses mains un diamant brut. L’histoire d’Elvis est d’ailleurs racontĂ©e du point de vue du colonel, qui s’octroyait, semble-t-il, 50 % des recettes de son protĂ©gĂ©. PHOTO SARAH MEYSSONNIER, REUTERS Tom Hanks, Austin Butler, Baz Luhrmann, Priscilla Presley, Alton Mason et Natasha Bassett Ă  Cannes Les deux hommes, laisse entendre Luhrmann, Ă©taient parfois Ă  couteaux tirĂ©s. Elvis Ă©tait peut-ĂȘtre moins sous la coupe du colonel qu’on peut le croire, mais jamais assez indĂ©pendant pour s’en dĂ©barrasser. Parker trouvait toujours une nouvelle combine la rĂ©sidence Ă  Las Vegas, par exemple pour convaincre Presley de lui rester fidĂšle. Le scĂ©nario, malheureusement, ne permet pas de bien comprendre les fondements et les subtilitĂ©s de leur dynamique. Cette hagiographie du Roi du rock and roll aborde aussi trĂšs peu les parts d’ombre de l’artiste, sinon pour nous faire comprendre qu’à force d’ĂȘtre assignĂ© Ă  rĂ©sidence Ă  Las Vegas par le colonel, Elvis, surmenĂ©, a fini par sombrer dans la dĂ©pendance aux barbituriques. Ce n’est pas un dĂ©tail dans son histoire, mais ça arrive comme un cheveu sur la soupe, et soudainement Elvis Presley, bouffi, meurt en 1977, Ă  l’ñge de 42 ans. Il n’est pas mort d’une crise cardiaque ni d’une surdose de pilules, soutient du reste le colonel Parker Ă  la fin du film. Il est mort d’avoir aimĂ© son public plus que sa propre vie. Baz Luhrmann tente de tracer un parallĂšle entre l’existence de ce personnage plus grand que nature et l’ébullition de l’époque aux États-Unis, avec la lutte pour les droits civiques et les assassinats de Martin Luther King et des frĂšres Kennedy. C’est plaquĂ© – le film a surtout Ă©tĂ© tournĂ© en studio en Australie ; ça se sent –, et on ne comprend pas oĂč le cinĂ©aste veut en venir. Rappeler les liens d’Elvis avec la communautĂ© noire ? Donner un sens social ou politique Ă  sa vie ? Les plus grands dĂ©fauts de son film se trouvent cependant ailleurs. Dans le maniĂ©risme de sa rĂ©alisation qui tournoie sans cesse, dans son montage effrĂ©nĂ©, Ă  provoquer une crise Ă©pileptique, dans l’abus de split screen et l’accent sur les violons Ă  l’eau de rose. Tout est en place pour susciter l’émotion. Elle n’apparaĂźt jamais. Elvis doit prendre l’affiche le 24 juin en AmĂ©rique du Nord.

un certain section du festival de cannes