Etil a dit : “ Pour cette raison, l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre et s’unira Ă  la femme, et les deux seront une seule chair. ” Dieu les a liĂ©s en une seule unitĂ©. Ils ne sont donc plus “ deux ” chairs mais “ une ” seule. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “ bon ”, que l’homme ne le sĂ©pare pas Cest vraiment par la grĂące de Dieu que nous nous en sortons sains et saufs. À sctrictement parler, la question ne devrait pas ĂȘtre pourquoi Dieu permet la souffrance, mais combien Dieu nous protĂšge et nous prĂ©serve malgrĂ© nos transgressions et notre nĂ©gligence. Le Coran dit : « Et si Dieu s’en prenait aux gens pour ce qu’ils acquiĂšrent, Il ne laisserait Ă  la surface Apo19.10). Or le peuple de Dieu (le reste, les 144000) observe les commandements de Dieu et a le tĂ©moignage de JĂ©sus ( Et le dragon fut irritĂ© contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postĂ©ritĂ©, Ă  ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le tĂ©moignage de JĂ©sus. Apo 12.17). Synopsis Prologue. PrĂšs du rocher de BrĂŒnnhilde, les trois Nornes, filles d’ Erda et tisseuses du devenir des choses, font le bilan de leur savoir. Le passĂ© : la faute originelle de Wotan, qui but Ă  la source de la sagesse – et y laissa un Ɠil pour prix de ce forfait –, qui se tailla une lance dans une branche du frĂȘne du monde Dieuplace l’homme et la femme dans un jardin, “ le Paradis ” (ou Jardin d’Eden). A travers l’interdiction de manger le fruit d’un seul arbre “ l’arbre de la connaissance du bien et du mal ”, il est expliquĂ© que l’homme ne peut dĂ©cider par lui-mĂȘme de ce qui est bien, de ce qui est mal : les sources de l’éthique et de la morale viennent du crĂ©ateur et non de la 15 Pour ce qui est de l'Église, le signe de la femme est plus que jamais central et fĂ©cond. Cela provient de l'identitĂ© mĂȘme de l'Église, identitĂ© que cette derniĂšre reçoit de Dieu et qu'elle accueille dans la foi. C'est cette identitĂ© «mystique», profonde, essentielle, qu'il faut garder Ă  l'esprit quand on rĂ©flĂ©chit aux rĂŽles bLbWtOQ. Nicolas-SĂ©bastien Adam - 1762 , Paris, musĂ©e du Louvre John William Waterhouse, Psyche opening the golden box », 1903 Le Mythe de PromĂ©thĂ©e IntroductionLe mythe de PromĂ©thĂ©e a traversĂ© les Ă©poques et de nombreuses interprĂ©tations et versions se sont constituĂ©es. En effet, ce mythe est liĂ© Ă  de nombreuses traditions qui proviennent de diverses Ă©poques et de nombreux auteurs, ce qui peut rendre le mythe assez confus et parfois mĂȘme rĂ©cit n’est pas mentionnĂ© chez HomĂšre, mais est clairement expliquĂ© dans la ThĂ©ogonie d’HĂ©siode, qui sera le premier des poĂštes grecs Ă  raconter le mythe de PromĂ©thĂ©e. Nous mentionnerons nĂ©anmoins d’autres versions de ce mythe au cours de notre mythe de PromĂ©thĂ©e est associĂ© Ă  celui de la crĂ©ation de l’homme, de sa condition, ainsi qu’à l’apparition de la culture. Ainsi, il est souvent considĂ©rĂ© comme l’ami de l’homme. Son nom, Prometheus » en grec, signifie celui qui pense avant ». Ce don de prĂ©diction lui a permis d’esquiver bien des problĂšmes, notamment lors de la Titanomachie oĂč il se rangera aux cĂŽtĂ©s de Zeus. Il est aussi intĂ©ressant de voir que ce mythe Ă  beaucoup de points communs avec la mythe de PromĂ©thĂ©e et la condition humaineSelon HĂ©siode, PromĂ©thĂ©e est le fils du Titan Japet et de la Nymphe ClymĂ©nĂ©. Eschyle, auteur grec nĂ© aux environs de 526 av. associe une diffĂ©rente parentĂ© Ă  PromĂ©thĂ©e et Ă©crit que sa mĂšre serait la titanide ThĂ©mis. Il serait le cousin de Zeus et ferait donc partie de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration des Diel, dans son livre, Le symbolisme dans la mythologie grecque, annonce Le crĂ©ateur PromĂ©thĂ©e n’est pas une divinitĂ©, il est un Titan. Comme tel, il symbolise la rĂ©volte contre l’esprit Zeus »[1]. PromĂ©thĂ©e serait donc destinĂ© » Ă  s’opposer Ă  Zeus, le dieu ultime de la crĂ©ation, comme nous le verrons dans la suite du rĂ©cit et de l’ a trois frĂšres. Le premier, Atlas, est condamnĂ© Ă  porter le monde sur ses Ă©paules comme nous le dĂ©crit HĂ©rodote. MĂ©noetios, surnommĂ© l’insolent » est foudroyĂ© par Zeus et envoyĂ© dans le Tartare et EpimĂ©thĂ©e, en grec Epimetheus », qui signifie celui qui rĂ©flĂ©chit aprĂšs ». Il est Ă©galement surnommĂ© le maladroit », car il sera Ă  l’origine du malheur des hommes. EpimĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme l’opposĂ© de attribue aussi Ă  PromĂ©thĂ©e un fils, nommĂ© Deucalion, comparable Ă  MoĂŻse dans la Bible, car il sauve l’espĂšce humaine du dĂ©luge provoquĂ© par Zeus qui aurait voulu faire disparaĂźtre la race de bronze »[2].[1] Page 287[2] Ibid. 7,2. a La premiĂšre fauteSelon HĂ©siode, le mythe de PromĂ©thĂ©e commence lorsqu’il est appelĂ© pour ĂȘtre l’arbitre d’un conflit, entre les hommes et les dieux, qui se dĂ©roule Ă  MĂ©cĂŽnĂ© MĂ©cĂŽnĂ© serait l’ancien nom de la ville de Sycione Ă  propos du sacrifice d’un taureau, car personne n’arrive Ă  se mettre d’accord sur la part consacrĂ©e aux dieux et celle qui revient aux hommes. Il est Ă  noter que selon d’autres versions, PromĂ©thĂ©e est conviĂ© Ă  un repas entre les hommes et les dieux et c’est au court de ce repas, que PromĂ©thĂ©e dĂ©coupe en deux parties, un bƓuf. PromĂ©thĂ©e commet alors sa premiĂšre faute. Voulant tromper Zeus, il dĂ©coupe un bƓuf en deux parties. Dans la premiĂšre partie, il cache sous la graisse blanche, c’est-Ă -dire la partie la plus allĂ©chante, des os, qui sont la moins bonne part de l’animal. Dans la seconde part, il cache la bonne viande, sous une couche d’entrailles et de chair non comestible En ce jour-lĂ  PromĂ©thĂ©e avait, d’un cƓur empressĂ©, partagĂ© un bƓuf Ă©norme, qu’il avait placĂ© devant tous. Il cherchait Ă  tromper la pensĂ©e de Zeus pour l’une des deux parties, il avait mis sous la peau chair et entrailles lourdes de graisse, puis recouvert le tout du ventre du bƓuf ; pour l’autre, il avait, par une ruse perfide, disposĂ© en un tas les os nus de la bĂȘte, puis recouvert le tout de graisse blanche. »[1].Selon HĂ©siode, Zeus comprend le subterfuge, mais pour pouvoir mieux punir PromĂ©thĂ©e de son audace, il dĂ©cide de choisir la mauvaise part, c’est-Ă -dire la part cachant les os 
et Zeus comprit la ruse et sut la reconnaĂźtre. Mais dĂ©jĂ , dans son cƓur, il mĂ©ditait la ruine des mortels, tout comme en fait il devait l’achever. De ses deux mains il souleva la graisse blanche, et la colĂšre emplit son Ăąme, tandis que la bile montait Ă  son cƓur, Ă  la vue des os nus de la bĂȘte, trahissant la ruse perfide. »[2].AprĂšs avoir enlevĂ© la graisse blanche et dĂ©couvert les os, Zeus entre dans une colĂšre noire et retire le feu aux hommes. Ici, le sacrifice symbolise la sĂ©paration entre les hommes et les dieux, car ils mangent des choses diffĂ©rentes. À la base, PromĂ©thĂ©e veut tromper les dieux, mais c’est finalement lui qu’il condamne et particuliĂšrement les hommes. En choisissant les os et en donnant la viande aux hommes, Zeus positionne les ĂȘtres humains de maniĂšre infĂ©rieure. En effet, la chair du bƓuf reprĂ©sente la partie Ă©phĂ©mĂšre de l’animal, soit la mortalitĂ© tandis que les os reprĂ©sentent, par leur duretĂ©, l’immortalitĂ©. Face aux dieux immortels, les hommes donc sont eux, passage explique clairement pourquoi les os et la graisse de l’animal sont donnĂ©s aux dieux, tandis que les ĂȘtres humains mangent la viande Et aussi est-ce bien sic pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brĂ»lent aux Immortels les os nus des victimes sur les autels odorants. »[3]. Ce mythe explique aussi le but des sacrifices. Il s’agit d’un moyen de communication entre les hommes et les dieux, mĂȘme si au dĂ©part, ils n’étaient pas sĂ©parĂ©s. Le mythe de PromĂ©thĂ©e explique comment s’est produite cette sĂ©paration et pourquoi les hommes ne peuvent communiquer avec les dieux qu’à travers le sacrifice, en faisant passer un ĂȘtre du monde profane, au monde la version d’Apollodore, PromĂ©thĂ©e s’ennuie et dĂ©cide avec AthĂ©na de crĂ©er l’homme avec de l’argile et de l’eau et d’en rĂ©alisĂ© un ĂȘtre comparable aux dieux. AthĂ©na lui insuffle la vie et PromĂ©thĂ©e grĂące au feu, dĂ©robĂ© aux dieux, lui enseigne toutes les connaissances qui permettront un pas vers la civilisation. La culture commence Ă  prendre naissance, ainsi que l’apparition d’habitation, le travail de certains matĂ©riaux comme le mĂ©tal ou plus tard encore l’écriture. Pausanias, dans le livre X de sa Description de la GrĂšce, affirme que l'on pouvait encore voir, Ă  son Ă©poque, devant une chapelle de PanopĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  PromĂ©thĂ©e, un peu de l'argile qui servit Ă  façonner le premier humain. »[4]. C’est donc grĂące Ă  ce feu que PromĂ©thĂ©e est considĂ©rĂ© comme le crĂ©ateur de l’homme Et PromĂ©thĂ©e, ayant façonnĂ© les hommes Ă  partir d'eau et de terre, leur donna aussi le feu, aprĂšs l'avoir cachĂ© Ă  l'insu de Zeus dans une fĂ©rule ».[5]Le feu est un Ă©lĂ©ment trĂšs important dans ce mythe. L’homme peut dĂ©sormais cuire la viande, qu’il ne peut pas consommer crue. A partir de ce moment, il se sĂ©pare des animaux et se civilise. Le feu symbolise, tout comme PromĂ©thĂ©e, l’intelligence. C'est aussi un Ă©lĂ©ment essentiel dans le cadre des sacrifices que l’on appelle communĂ©ment la cuisine sacrificielle », pour entrer en relation avec les dieux, car les aliments, plus particuliĂšrement la graisse et les os, sont cuits sur un autel, lors de la pratique rituelle.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 534-542[2] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 550 – 556[3]HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 556 – 558[4] Apollodore, BibliothĂšque, I, 7, 1-2 a La seconde fautePromĂ©thĂ©e accomplit alors sa seconde faute il se rend secrĂštement, selon certains avec l’aide d’AthĂ©na, selon HĂ©siode seul, sur l’Olympe et dĂ©robe le feu aux dieux en le capturant au creux d’un roseau ou d’une tige de fenouil, pour le rendre aux hommes Mais le brave fils de Japet sut le tromper et dĂ©roba, au creux d’une fĂ©rule, l’éclatante lueur du feu infatigable ; et Zeus, qui gronde dans les nues, fut mordu profondĂ©ment au cƓur et s’irrita en son Ăąme, quand il vit briller au milieu des hommes l’éclatante lueur du feu. »[1].Dans son ouvrage La psychanalyse du feu, Gaston Bachelard explique que le feu est un Ă©lĂ©ment Ă  double tranchant, que l’on peut retrouver dans le mythe de PromĂ©thĂ©e. Le feu est un Ă©lĂ©ment positif quand il intervient dans le dĂ©but de la civilisation. Cependant, le feu est aussi un Ă©lĂ©ment destructeur. Ici, le feu est plutĂŽt reprĂ©sentĂ© sous sa forme nĂ©gative, car le feu volĂ© n’est plus un don de retrouvons un lien avec la Bible, car le feu est non seulement l’emblĂšme du diable les flammes de l’enfer », mais possĂšde aussi un attribut purificateur. Il lave, car il supprime.[1] HĂ©siode, La ThĂ©ogonie, l. 564 – 569 La crĂ©ation de Pandore et le rĂŽle de la premiĂšre femme Nous allons poursuivre l’histoire du mythe de PromĂ©thĂ©e en racontant la crĂ©ation de la figure de Pandore, la premiĂšre femme. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© et commentĂ© le mythe, nous enchaĂźnerons avec une Ă©tude de diffĂ©rents auteurs sur ce personnage. De nombreuses interprĂ©tations se sont constituĂ©es Ă  travers les Ă©poques et nous en illustrerons quelques unes dans notre figure de Pandore est créée sur l’ordre de Zeus, comme un objet de vengeance contre les ĂȘtres humains. Mais en tant que femme, elle vient Ă©galement avec la mission essentielle de perpĂ©tuer le genre humain. 
il commande Ă  l’illustre HĂ©phaistos de tremper d’eau un peu de terre sans tarder, d’y mettre la voix et les forces d’un ĂȘtre humain et d’en former, Ă  l’image des dĂ©esses immortelles, un beau corps aimable de vierge 
 Aphrodite, d’or sur son front rĂ©pandra la grĂące, le douloureux dĂ©sir, les soucis qui brisent les membres, tandis qu’un esprit impudent, un cƓur artificieux seront, sur l’ordre de Zeus, mis en elle par HermĂšs. »[1]. Pandore est créée dans le but d’une vengeance. Sa crĂ©ation est un paradoxe, car d’une part, elle existe dans le but d’apporter les malheurs et la souffrance, mais elle est en mĂȘme temps la seule capable de perpĂ©tuer l’humanitĂ© de part son rĂŽle de femme et de mĂšre. Elle est créée avec tous les attributs de la beautĂ© et de la sĂ©duction, mais en mĂȘme temps avec le visage de l’innocence qui lui donne le pouvoir d’aveugler l’homme sans qu’il n’ait aucune mĂ©fiance. Tous les mots pour la dĂ©crire insistent sur son apparence. Les termes tels que beau corps », colliers d’or » et beaux cheveux
en guirlande de fleurs printaniĂšres » contrastent avec les notions d’ impudent », de cƓur artificieux », de mensonges », et de trompeurs » qui caractĂ©rise un fond nĂ©faste. Pandore est vĂ©ritablement dĂ©crite comme un piĂšge. Sa beautĂ© attire et masque ses vices. Il y a donc un fort contraste entre la description intĂ©rieure et extĂ©rieure. Puis, hĂ©raut des dieux, il met en elle la parole et Ă  cette femme il donne le nom de Pandore, parce que ce sont tous les habitants de l’Olympe qui, avec ce prĂ©sent, font prĂ©sent du malheur aux hommes qui mangent le pain. »[2]. La figure de Pandore est donc soumise Ă  une destinĂ©e du mal puisque c’est inscrit dans sa nature, par la volontĂ© de Zeus. EpimĂ©thĂ©e ne songe point Ă  ce que lui a dit PromĂ©thĂ©e que jamais il n’accepte un prĂ©sent de Zeus Olympien »[3]. Il est intĂ©ressant de relever que EpimĂ©thĂ©e » signifie pense aprĂšs », que PromĂ©thĂ©e » signifie pense avant » et de rappeler que Pandore » signifie don de tout », ce qui englobe Ă  la fois le bien et le mal. Nous constatons que l’étymologie des noms donne des indications sur le dĂ©roulement du mythe. La race humaine vivait auparavant sur la terre Ă  l’écart et Ă  l’abri des peines, de la dure fatigue, des maladies douloureuses, qui apportent le trĂ©pas aux hommes. Mais la femme, enlevant de ses mains le large couvercle de la jarre, les dispersa par le monde et prĂ©para aux hommes de tristes soucis. »[4]. Nous observons que Pandore est comme soumise Ă  des forces qu’elle ne peut maĂźtriser et elle doit ouvrir cette boĂźte. Elle est dĂ©crite comme une femme Ă  la fois d’instinct qui ne peut maĂźtriser ses pulsions, mais en mĂȘme temps, c’est comme si elle Ă©tait soumise Ă  une force beaucoup plus puissante qui est le poids de sa destinĂ©e. Elle est donc soumise Ă  une double contrainte, l’une interne et l’autre externe. On retrouvera le mythe de Pandore dans le rĂ©cit d’Adam et Eve sur lequel nous reviendrons dans la suite de notre notion de destinĂ©e joue un rĂŽle majeur dans ce rĂ©cit Seul, l’Espoir restait lĂ , Ă  l’intĂ©rieur de son infrangible prison, sans passer les lĂšvres de la jarre
 »[5]. En refermant le couvercle trop vite, elle laisse l’espoir emprisonnĂ© dans la jarre. Au premier abord, il semble ĂȘtre un remĂšde pour apaiser tous les maux dispersĂ©s dans la vie des hommes, car il symboliserait une chance de s’en sortir. Mais finalement, nous pouvons considĂ©rer cet espoir plutĂŽt comme quelque chose de nĂ©faste car il ne serait qu’un leurre supplĂ©mentaire. Il donnerait aux hommes l’illusion d’une Ă©chappatoire possible, alors que leur destin est irrĂ©vocable. D’ailleurs, cela est soulignĂ© par la volontĂ© de Zeus et la citation Son piĂšge ainsi creusĂ©, aux bords abrupts et sans issue. »[6]. En agissant ainsi, le geste de Pandore semble la rendre responsable d’une nouvelle souffrance, mais finalement il s’agit d’un geste crĂ©ateur, car il va obliger l’homme Ă  faire face Ă  son destin implacable en toute luciditĂ© et en toute conscience, sans la facilitĂ© d’une Ă©chappatoire possible qui serait l’espĂ©rance. La grandeur humaine serait sa capacitĂ© Ă  affronter cette destinĂ©e. Par son geste, Pandore nous a Ă©vitĂ© une vie univoque sinon sans efforts, tu travaillerais un jour, pour rĂ©colter de quoi vivre toute une annĂ©e sans rien faire »[7]. Il s’agirait d’un monde de facilitĂ© oĂč la notion de progrĂšs n’interviendrait pas puisque tout ne serait que bonheur, beautĂ© et harmonie. En amenant le mal, elle donne au monde sa consistance, sa dualitĂ©, car de mĂȘme que la lumiĂšre ne peut exister sans l’ombre, le bien ne peut exister sans le mal. L’homme a dĂ©sormais le choix et Ă  travers cela, il pourra faire la conquĂȘte de sa rĂ©cit biblique d’Adam et Eve reprend des Ă©lĂ©ments du mythe de Pandore. En effet, rappelons que selon ce rĂ©cit, Eve aurait mis fin Ă  la vie paradisiaque de par sa curiositĂ© qui l’entraĂźne Ă  cueillir et Ă  manger la pomme dĂ©fendue du Jardin d’Eden. Nous voyons ici que la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un angle nĂ©gatif, puisqu’elle est assimilĂ©e Ă  une impulsion plus forte que la raison et sans soucis des consĂ©quences, alors que nous pouvons aussi voir la curiositĂ© sous un jour positif, si on la considĂšre comme une soif de connaissance. Nous voyons notamment que dans le domaine de la science, la curiositĂ© est prĂ©sentĂ©e sous un jour favorable et qu’elle devient un moteur de progrĂšs. Mais ici, la connaissance est liĂ©e au mal. En effet, en dĂ©sobĂ©issant Ă  la loi divine, par curiositĂ© et par orgueil, la race humaine s’éloigne des dieux et met fin Ă  sa vie paradisiaque. Avec l’irruption du mal, apparaĂźt la dualitĂ© sur Terre. DĂ©sormais, il n’existe plus seulement le Bien, le bonheur et l’harmonie, mais il y a l’apparition du Mal et de la souffrance. Ce mythe pose le problĂšme crucial pourquoi les dieux ont-ils permis l’existence du Mal sur Terre ? Cette souffrance et ce destin provoque la rĂ©volte de l’homme.[1] HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. Mazon CUF, les Belles Lettres, Paris, 1996[2] La figure de Pandore sera reprise par plusieurs auteurs Ă  travers les Ă©poques et chaque fois avec un Ă©clairage Goethe, qui se situe Ă  la fin du 18e et au dĂ©but du 19e siĂšcle. Il propose une vision trĂšs diffĂ©rente de celle du mythe d’HĂ©siode. Selon lui, Pandore ne reprĂ©sente pas la source de tous les maux mais l’apparition d’un IdĂ©al. Dans l’ouvrage de Jacqueline Duchemin, il est dit que Pour Goethe 
 l’éternel fĂ©minin, loin d’ĂȘtre une source de perdition comme le veut la tradition chrĂ©tienne, est un principe essentiellement bienfaisant ; la Femme n’a pas Ă©tĂ© envoyĂ©e aux hommes pour leur perte, comme le contait le rĂ©cit d’HĂ©siode, mais pour leur salut. »[1]. Goethe met donc au premier plan son rĂŽle de mĂšre grĂące auquel elle va perpĂ©tuer l’ mythe reste toujours d’actualitĂ© puisque dans un article consacrĂ© au professeur universitaire François Rachline en octobre 2011, ce dernier nous donne un autre regard sur Eve – qui, nous le rappelons peut ĂȘtre associĂ©e Ă  Pandore – et affirme que Sans Eve et la pomme, l’ĂȘtre humain ne serait jamais entrĂ© dans la grande aventure de la connaissance ». Il condamne la vision traditionnelle qui fait d’elle la responsable de tous les malheurs sur Terre. Au contraire, il prĂ©sente sa curiositĂ© comme le moyen pour l’homme de sortir de son ignorance. Elle permet Ă  l’humanitĂ© de d’aprĂšs l’auteur Jean Rudhardt, HĂ©siode ne cherche pas Ă  raconter la crĂ©ation de la premiĂšre femme, car la fĂ©minitĂ© existe dĂ©jĂ  chez les dĂ©esses et les animaux. Pandore servirait plutĂŽt Ă  faire entrer l’humanitĂ© dans un monde civilisĂ©. C’est elle qui marque le dĂ©but de la civilisation. Nous remarquons que l’auteur valorise son rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Elle acquiert un statut, celui d’épouse. Pandore est Ă  la fois dĂ©crite comme faible et ne sachant rĂ©sister Ă  ses pulsions, mais aussi comme une Ă©pouse qui assure l’économie domestique. Elle est prĂ©sentĂ©e Ă  la fois comme un bien fait et un flĂ©au et incarne donc la dualitĂ©. De plus, grĂące Ă  elle le bien et le mal s’équilibrent.[1] Le chĂątiment de PromĂ©thĂ©e et sa dĂ©livrancePour avoir donnĂ© le feu aux hommes, PromĂ©thĂ©e est condamnĂ© Ă  ĂȘtre enchaĂźnĂ© au sommet du Mont Caucase HĂ©siode mentionne une simple colonne. Selon Apollodore et Eschyle, c’est HĂ©phaĂŻstos, dieu forgeron et du feu, lui-mĂȘme qui l’enchaĂźne et selon HĂ©siode, il s’agit de Zeus. Tous les jours, un aigle mange son foie qui se reforme durant la nuit. Le mythe de PromĂ©thĂ©e nous amĂšne Ă  penser que les Grecs anciens avaient dĂ©couvert que cet organe est l'un des rares Ă  se reconstituer naturellement en cas de blessure. Un jour, HĂ©raclĂšs libĂšre PromĂ©thĂ©e en tuant l’aigle d’une flĂšche VoilĂ  ce que tu as gagnĂ© en jouant le bienfaiteur des hommes. Dieu que n’effraie pas le courroux des dieux, tu as, en livrant leurs honneurs aux hommes, transgressĂ© le droit en rĂ©compense, tu vas sur ce rocher monter une garde douloureuse ... »[1]. Symboliquement parlant, HĂ©raclĂšs qui reprĂ©sente la force, sauve PromĂ©thĂ©e, l’ ne s’y oppose pas, car c’est son fils, HĂ©raclĂšs qui commet un nouvel exploit en libĂ©rant PromĂ©thĂ©e. Dans La ThĂ©ogonie, Zeus a jurĂ© sur le Styx, que PromĂ©thĂ©e sera enchaĂźnĂ© Ă  jamais sur le Mont Caucase. Le problĂšme est que les dieux qui ne tiennent pas leur promesse sont punis. Mais Zeus trouve une solution grĂące Ă  MĂ©tis l’intelligence Il oblige PromĂ©thĂ©e Ă  porter une bague faite avec une pierre qui provient du Caucase et un bout de sa chaĂźne. Symboliquement, PromĂ©thĂ©e est donc toujours liĂ© au Mont Caucase.[1] Eschyle, PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©, vers 28-31 D’aprĂšs les Ă©crits d’Apollodore, l’histoire continue. ParallĂšlement Ă  cela, le centaure Chiron souffre d’une blessure incurable que lui aurait faite HĂ©raclĂšs par erreur en le touchant au genou avec sa flĂšche alors qu’il chassait le sanglier d’Erymanthe. FlĂšche, qui rappelons-le Ă©tait trempĂ©e dans le sang de l’Hydre de Lerne et c’est pour cette raison que la blessure de Chiron est incurable. Malheureusement pour lui, Chiron est immortel. Il est donc condamnĂ© Ă  souffrir Ă©ternellement de cette blessure. Il dĂ©cide donc d’échanger son immortalitĂ© contre la mortalitĂ© de PromĂ©thĂ©e bien qu’il soit un Titan. Zeus accepte et c’est pour cela que PromĂ©thĂ©e est un Titan immortel. Pour le remercier de l’avoir libĂ©rĂ©, PromĂ©thĂ©e indique Ă  HĂ©raclĂšs oĂč se trouvent les pommes d’or du jardin des et la BibleIl est intĂ©ressant de rappeler que le mythe de PromĂ©thĂ©e ressemble beaucoup Ă  certains Ă©pisodes de la Bible, dans le monde ChrĂ©tien et/ou plus particuliĂšrement, au rĂ©cit biblique d’Adam et pĂšre de PromĂ©thĂ©e, Japet ressemble Ă©trangement au nom Japhet, un des fils de redescend du ciel avec le feu dĂ©robĂ©, tel JĂ©sus, sauvant l’ feu de l’Olympe Le feu cĂ©leste » reprĂ©senterait la connaissance divine ».L’épisode oĂč PromĂ©thĂ©e est enchaĂźnĂ© au somment du Mont Caucase ressemble Ă  celui oĂč JĂ©sus est peut aussi ĂȘtre comparable Ă  un ange, qui apporte la luciditĂ© aux ĂȘtres le rĂ©cit adamique, Pandore peut ĂȘtre identifiĂ© Ă  Eve qui touchera au fruit interdit, comme Pandore ouvrira la boĂźte et EpimĂ©thĂ©e Ă  fait que depuis l’évĂ©nement d’Adam et Eve, l’homme est vouĂ© Ă  s’opposer Ă  Dieu/aux mythe de PromĂ©thĂ©e est un mythe fondateur d’une grande importance, ce qui explique les nombreuses versions existantes. Il explique de quelle maniĂšre l’homme entre dans la civilisation. D’une part avec le feu qui va lui permettre de rĂ©aliser de grands progrĂšs et d’autre part avec la crĂ©ation de la femme en tant qu’épouse. GrĂące Ă  cela, l’homme s’éloigne de l’animalitĂ© et entre dans la culture, c’est-Ă -dire une sociĂ©tĂ© avec des rĂšgles et des lois et non plus rĂ©gie par l’instinct. Ce mythe explique Ă©galement la rivalitĂ© entre les dieux et les hommes. En effet, Ă  cause de sa dĂ©sobĂ©issance, l’homme va attirer la colĂšre des dieux et va ĂȘtre puni par l’intermĂ©diaire de mythe aurait Ă©tĂ© influencĂ© par les lĂ©gendes du Proche-Orient, mais c’est vĂ©ritablement les textes d’HĂ©siode et d’Eschyle qui permettent sa diffusion dans la GrĂšce ainsi qu’à travers les Ă©poques. Il sera repris dans la littĂ©rature, notamment par Goethe mais intĂ©ressera Ă©galement de nombreux autres auteurs. Le mythe de PromĂ©thĂ©e est 
l’un de ceux qui ont servi Ă  exprimer les incertitudes et les angoisses de l’esprit devant les problĂšmes insolubles de la vie et de la destinĂ©e, plus particuliĂšrement devant le problĂšme du mal
 »[2].[2] PromĂ©thĂ©e, Jacqueline Duchemin, Paris les Belles Lettres, 2000 BibliographieOuvrages et sites internet utilisĂ©s pour le mythe de PromĂ©thĂ©e APOLLODORUS, BibliothĂšque, traduction et commentaires de Jean-Claude CARRIERE et Bertrand MASSONIE, Paris, Les Belles Lettres, 1991Paul DIEL, Le symbolisme dans la mythologie grecque, Ă©d. Payot et Rivages, Paris, 2002HESIODE, ThĂ©ogonie, traduction et commentaires de Paul MAZON, Paris, Les Belles Lettres, 1996Gaston BACHELARD, La psychanalyse du feu, Ă©d. Gallimard, Folio Essais », PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©1. * page 1 et 23. 2 3 PromĂ©thĂ©e apportant le feu aux hommes, Heinrich FĂŒger, 1817, 221X156 cm,Liechtenstein Museum, 4 Jules Joseph Lefebvre, Pandore, 1882Image 5 John William Waterhouse, Pandore, 6 Theodoor Rombouts, PromĂ©thĂ©e, MusĂ©es royaux des Beaux-Arts de BelgiqueImage 7 Tableau de Christian GRIEPENKERL, HeraclĂšs sauve et article utilisĂ©s pour la figure de Pandore VĂ©ronique CHÂTEL et Jean-Christophe AESCHLIMANN, Adam, la pomme, Eve et nous, CoopĂ©ration numĂ©ro 42, 18 octobre 2011Jacqueline DUCHEMIN, PromĂ©thĂ©e, histoire du mythe, de ses origines orientales Ă  ses incarnations modernes, Paris, 2000Edith HAMILTON, La mythologie, coll. Marabout universitĂ©, Ă©dition marabout, Verviers, 1978HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. MAZON CUF, Les Belles Lettres, Paris, 1996Guus HOUTZAGER, L’univers de la mythologie grecque, trad. Jean-Louis HOUDEBINE, Ă©ditions GrĂŒnd, Paris, 2004Jean RUDHARDT, Les dieux, le fĂ©minin, le pouvoir, Labor et Fides, GenĂšve, 2006 Bonsoir, Voici un florilĂšge de citations de Nietzsche sur la femme. Il y a de quoi se rĂ©galer aussi bien pour ceux qui pensent qu'il est misogyne, que pour les dĂ©fenseurs d'un Nietzsche antifĂ©ministe mais adorateur de la femme, qu'il a trop idĂ©alisĂ©e. Bonne lecture "Le bonheur est une femme." "La femme est une surface qui mime la profondeur" "La femme est la seconde faute de Dieu" "La femme apprend Ă  haĂŻr dans la mesure oĂč elle dĂ©sapprend de charmer." "OĂč n’entrent en jeu ni amour ni haine, la femme n’est qu’une mĂ©diocre actrice." "Tu vas chez les femmes ? N'oublie pas le fouet ! " Zarathoustra Si les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quents » Les jeunes filles qui ne veulent devoir qu'Ă  l'attrait de leur jeunesse le moyen de pourvoir Ă  toute leur existence et dont l'adresse est encore soufflĂ©e par des mĂšres avisĂ©es ont juste le mĂȘme but que les courtisanes, sauf qu'elles sont plus malignes et plus malhonnĂȘtes » Humain, trop humain O Criton ! commande donc Ă  quelqu'un de mener ces femmes dehors ! » Les femmes, dit-il, veulent servir et y mettent leur bonheur ; et l'esprit libre veut n'ĂȘtre pas servi et y met son bonheur. » l'homme doit ĂȘtre Ă©levĂ© pour la guerre, la femme pour le dĂ©lassement du guerrier, tout le reste est folie » Les femmes deviennent par amour tout ce qu'elles sont dans l'idĂ©e des hommes dont elles sont aimĂ©es. » Le bonheur de l'homme, dit Zarathoustra, a nom je veux. Le bonheur de la femme a nom il veut. » au moment du mariage, on doit se poser cette question Crois-tu bien pouvoir t'entretenir avec cette femme jusqu'Ă  la vieillesse ? Tout le reste du mariage est transitoire, mais la plus grande partie de la vie commune est donnĂ©e Ă  la conversation. » "Le mariage met fin Ă  beaucoup de folies par une longue sottise." "VĂ©nĂ©rez la maternitĂ©, le pĂšre n'est jamais qu'un hasard" Toutes les femmes sont pleines de finesse lorsqu'il s'agit d'exagĂ©rer leur faiblesse, elles sont mĂȘme pleines d'ingĂ©niositĂ© Ă  inventer des faiblesses pour se donner l'apparence de fragiles ornements qu'un grain de poussiĂšre ferait souffrir. C'est ainsi qu'elles se dĂ©fendent contre la vigueur et le droit du plus fort. » George Sand n'est qu'une vache laitiĂšre au beau style » La femme parfaite, a-t-il dit, est un type plus Ă©levĂ© de l'humanitĂ© que l'homme parfait ; c'est aussi quelque chose de plus rare » "Souvent ! sans que l'on s'y attende ! — Combien d'hommes mariĂ©s ont vu venir le matin oĂč ils s'apercevaient que leur jeune femme Ă©tait ennuyeuse et se figurait le contraire ! Pour ne point parler de ces femmes dont la chair est prompte, mais l'esprit faible ! " "— Cette femme est belle et intelligente ; hĂ©las ! combien elle serait devenue plus intelligente si elle n'Ă©tait pas belle !" "Chez la femme tout est une Ă©nigme mais il y a un mot Ă  cet Ă©nigme ce mot est grossesse." "L'homme est pour la femme un moyen le but est toujours l'enfant. Mais qu'est la femme pour l'homme ?" "L'homme vĂ©ritable veut deux choses le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux. " " je le rĂ©pĂšte, on ne fonde pas le mariage sur l'amour », — on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s, sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en petite souverainetĂ©, qui a besoin des enfants et des hĂ©ritiers pour maintenir, physiologiquement aussi, en mesure acquise de puissance, d'influence, de richesse, pour prĂ©parer de longues tĂąches, une solidaritĂ© d'instinct entre les siĂšcles." "le danger pour l'artiste, pour l'homme de gĂ©nie - et ce sont eux les Juifs errants - le danger rĂ©side dans la femme les femmes aimantes sont leur perte. Presque personne n'a assez de caractĂšre pour ne pas se laisser corrompre - sauver », quand il se sent traitĂ© comme un dieu, - il condescend aussitĂŽt jusqu'Ă  la femme. - L'homme est lĂąche devant tout ce qui est Ă©ternellement fĂ©minin c'est ce que savent les petites femmes. - Dans beaucoup de cas d'amour fĂ©minin, et peut-ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dans les plus cĂ©lĂšbres, - l'amour n'est autre chose qu'un parasitisme plus raffinĂ©, un moyen de se nicher dans une Ăąme Ă©trangĂšre, parfois mĂȘme dans une chair Ă©trangĂšre - hĂ©las ! combien souvent au dĂ©pens de l'hĂŽte ! " Les femmes peuvent-elles d'une façon gĂ©nĂ©rale ĂȘtre justes, Ă©tant si accoutumĂ©es Ă  aimer, Ă  prendre d'abord des sentiments pour ou contre? C'est d'abord pour cela qu'elles sont rarement Ă©prises des choses, plus souvent des personnes... » Les jeunes filles inexpĂ©rimentĂ©es se flattent de l'idĂ©e qu'il est en leur pouvoir de faire le bonheur d'un homme; plus tard, elles apprennent que cela Ă©quivaut Ă  dĂ©prĂ©cier un homme en admettant qu'il ne faut qu'une jeune fille pour faire son bonheur. » Ainsi j'arrive, moi aussi, Ă  ce principe dans ce qui touche aux hautes spĂ©culations philosophiques tous les gens mariĂ©s sont suspects. » " Des femmes peuvent trĂ©s bien lier amitiĂ© avec un homme, mais pour la maintenir, il y faut peut-ĂȘtre le concours d'une petite antipathie physique " "La femme n'est pas encore capable d'amitiĂ© elle ne connaĂźt que l'amour." citation peu sĂ»re "N’aimer qu’un seul est barbarie, car c’est au dĂ©triment de tous les autres. FĂ»t-ce l’amour de Dieu." Dans les pages qui suivent, j’aborde les textes de la Bible en ayant constamment en tĂȘte mon ministĂšre pastoral, et ce qu’il implique parfois l’accompagnement de couples en difficultĂ©s, de personnes divorcĂ©es, de personnes remariĂ©es. Mais aussi en m’attachant Ă  une lecture la plus fidĂšle possible. Avant d’aller de l’avant il faut ajouter une prĂ©cision. La Bible utilise en gĂ©nĂ©ral le terme “rĂ©pudiation” lĂ  oĂč nous disons “divorce”. MĂȘme si l’inverse Ă©tait considĂ©rĂ© comme possible cf. Mc ; cf. 1 Co la rĂ©pudiation c’était, le plus souvent, le renvoi de la femme par son mari, sans que celle-ci ait son mot Ă  dire. Cela nous choque. Les droits de la femme Ă©taient loin d’ĂȘtre ce qu’ils sont aujourd’hui. Et il est Ă©vident que le chrĂ©tien peut se rĂ©jouir des acquis des sociĂ©tĂ©s modernes sur ce plan. On doit se souvenir que les textes bibliques Ă©manent d’une autre Ă©poque. Cela ne doit pas nous dĂ©courager d’y trouver la Parole de Dieu Parole divine donnĂ©e Ă  une Ă©poque ancienne certes, mais Parole qu’il nous faut entendre et retranscrire pour notre Ă©poque. L’ANCIEN TESTAMENT PERMET-IL LE DIVORCE ? Que dit l’Ancien Testament sur le divorce ? MĂȘme si le chrĂ©tien se tourne prioritairement vers les textes du Nouveau Testament, il ne peut ignorer les passages plus anciens qui en constituent l’arriĂšre-plan. Interdiction du divorce Deux textes de la loi interdisent explicitement la rĂ©pudiation dans des circonstances particuliĂšres lorsqu’un homme accuse faussement sa femme d’avoir eu des relations sexuelles avant le mariage Dt ; lorsqu’un homme a Ă©pousĂ© la jeune fille non-fiancĂ©e qu’il avait contrainte Ă  des relations sexuelles Dt Un autre texte de l’Ancien Testament interdit explicitement le divorce Malachie On y trouve, au verset 16, la parole divine “Je hais la rĂ©pudiation”. On peut lui donner le sens suivant. AprĂšs avoir critiquĂ© la pratique du mariage mixte le prophĂšte s’oppose Ă  la rĂ©pudiation v. 13-16. Pour justifier leur pratique du divorce, des hommes auraient invoquĂ© l’exemple d’Abraham qui a rĂ©pudiĂ© Hagar Gn 16 et 21. Le verset 15 y ferait allusion. Il faudrait le traduire “Pas un n’a fait cela avec un reste de bon sens. Et pourquoi l’un – Abraham l’a fait ? Parce qu’il cherchait une descendance de Dieu ! Gardez votre bon sens ! Ne trahissez pas la femme de votre jeunesse !” Selon cette hypothĂšse, le prophĂšte chercherait Ă  prĂ©senter la rĂ©pudiation d’Hagar comme un cas unique liĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger Isaac, le descendant promis. C’est l’option de la traduction du Semeur. La difficultĂ© avec cette interprĂ©tation, c’est qu’Hagar n’était pas la femme de la jeunesse d’Abraham. On peut comprendre l’allusion probable Ă  Abraham d’une autre maniĂšre. Le prophĂšte proposerait en exemple le fait qu’il n’a jamais rĂ©pudiĂ© Sara – la femme de sa jeunesse – quand bien mĂȘme elle ne lui donnait pas de descendance. Dans ce cas il faudrait traduire le verset 15 “Pas mĂȘme ce cas unique – Abraham – n’a fait cela bien qu’il ne lui reste qu’un souffle. Et que reprĂ©sente ce cas unique qui cherchait une descendance de Dieu ?1. Gardez votre bon sens ! Que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse !” Le prophĂšte invoquerait l’exemple emblĂ©matique de l’ancĂȘtre Abraham. À l’arriĂšre-plan de ce verset il y aurait la pratique de la rĂ©pudiation pour cause d’infĂ©conditĂ© de la femme 2. La rĂ©pudiation pour un tel motif Ă©tait haĂŻssable aux yeux du Seigneur. PossibilitĂ© du divorce ? Le texte de DeutĂ©ronome prĂ©sente une loi casuistique, c'est-Ă -dire une loi formulĂ©e Ă  partir de situations particuliĂšres. Toute la question est de savoir oĂč, dans le texte, se trouve la loi, et Ă  quel cas prĂ©cis veut-elle rĂ©pondre ? Selon la traduction de la Nouvelle Bible Segond on aurait deux disposi- tions lĂ©gislatives. La premiĂšre, au verset 1, Ă©tablirait l’obligation d’écrire une lettre de rupture en cas de rĂ©pudiation. La seconde disposition se trouverait dans les versets 2-4 elle concernerait l’impossibilitĂ©, pour le mari qui a rĂ©pudiĂ© sa femme, de la reprendre Ă  lui si, dans l’intervalle, elle a Ă©tĂ© remariĂ©e Ă  un autre homme. Selon cette traduction, ce texte proposerait donc deux lois une sur l’obligation de remettre une lettre de divorce en cas de rĂ©pudiation et la seconde sur l’impossibilitĂ© d’un cas particulier de remariage. Mais la grande majoritĂ© des commentateurs actuels rejette cette façon de lire DeutĂ©ronome 24. La TOB ou La Bible du Semeur proposent une autre traduction dans laquelle les versets 1-3 constituent l’explicitation du cas particulier, et le verset 4 la loi en tant que telle Si un homme rĂ©pudie sa femme en lui remettant une lettre de divorce, qu’elle quitte sa maison et se remarie Ă  un autre homme, que ce second mari la rĂ©pudie Ă  nouveau selon la mĂȘme procĂ©dure

 alors son premier mari ne pourra pas la reprendre pour Ă©pouse. Selon cette comprĂ©hension, il n’y a pas deux lois, mais une seule, qui concerne l’impossibilitĂ© d’un type particulier de remariage un homme ne peut pas reprendre celle qu’il a rĂ©pudiĂ©e si elle a Ă©tĂ© remariĂ©e entre- temps. Si cette lecture est juste, et cela semble bien ĂȘtre le cas au regard de sa conformitĂ© au texte hĂ©breu, ce texte ne donne aucune prescription sur le divorce, il ne lĂ©galise pas une forme de divorce. Il reconnaĂźt simplement que la pratique de la rĂ©pudiation existait lorsqu’un homme trouvait “quelque chose d’inconvenant” chez sa femme. En fait, comme le dit Christopher Wright, le divorce comme le mariage Ă©taient encadrĂ©s par la juridiction familiale privĂ©e et non par les codes de lois civiles qu’on trouve dans les Ă©crits bibliques 3. On peut s’étonner devant l’imprĂ©cision du motif de la rĂ©pudiation “quelque chose d’inconvenant”. L’expression hĂ©braĂŻque erwĂąt dabar pourrait littĂ©ralement se traduire la nuditĂ© des choses. Le terme erwĂąh est, presque toujours dans la Bible, un euphĂ©misme pour dĂ©signer les parties sexuelles par exemple Lv L’expression semble donc avoir affaire avec une forme d’inconvenance sexuelle, sans qu’il soit possible d’ĂȘtre beaucoup plus prĂ©cis. La loi sinaĂŻtique ne prescrit donc pas le divorce. Tout au plus peut-on dire qu’elle reconnaĂźt l’existence d’une pratique encadrĂ©e par la juridiction familiale. Toute la question pour nous est de savoir ce que vaut cette reconnaissance vaut-elle approbation ou non ? Il est difficile de rĂ©pondre sur la base de ce seul texte. Toutefois, quand on sait que d’autres lois interdisent expressĂ©ment la rĂ©pudiation voir Dt on peut admettre que, en mentionnant la pratique sans l’interdire, cette loi lui reconnaĂźt une certaine lĂ©gitimitĂ©. Des divorces imposĂ©s Les livres d’Esdras 9-10 et de NĂ©hĂ©mie racontent comment, aprĂšs le retour de l’exil, des JudĂ©ens mariĂ©s Ă  des femmes Ă©trangĂšres furent dans l’obligation de les rĂ©pudier. Mais on peut considĂ©rer que l’on a affaire ici Ă  une situation tout Ă  fait exceptionnelle. Avec ces mariages, le schĂ©ma qui avait conduit Ă  l’exil babylonien risquait de se reproduire cf. Esd ; NĂ© ? C’est pour Ă©viter de revivre le trauma- tisme de l’exil que ces mesures exceptionnelles furent prises. JÉSUS PERMET-IL LE DIVORCE ? L’Ancien Testament n’est pas trĂšs loquace sur le divorce. Il me semble que, plutĂŽt que d’interdire le divorce, la dĂ©marche vĂ©tĂ©rotestamentaire consiste Ă  en limiter la pratique afin d’éviter des situations trop injustes pour ses premiĂšres victimes les femmes. Ce point de vue se confirmera Ă  la lecture du Nouveau Testament, Ă  commencer par les passages des en Matthieu que, pour la premiĂšre fois, on trouve le verbe rĂ©pudier dans la bouche du Seigneur “Il a aussi Ă©tĂ© dit Quiconque rĂ©pudie sa femme doit lui donner un certificat de rupture. Mais moi je vous dis que toute personne rĂ©pudiant sa femme, exceptĂ© pour cause d’inconduite sexuelle, l’expose Ă  ĂȘtre adultĂšre et quiconque Ă©pouse une rĂ©pudiĂ©e est adultĂšre”. À y regarder de plus prĂšs, on se rend compte que la prĂ©occupation essentielle de cette dĂ©claration c’est de mettre en Ă©vidence deux situations d’adultĂšre Celui qui rĂ©pudie sa femme, sauf pour inconduite, l’expose Ă  devenir adultĂšre ; Celui qui Ă©pouse une rĂ©pudiĂ©e sous entendu sauf celle qui a Ă©tĂ© rĂ©pudiĂ©e pour inconduite ? est adultĂšre. Nos deux versets s’inscrivent dans le contexte d’un enseignement sur l’adultĂšre Matthieu Ce passage apparaĂźt dans le fameux chapitre du sermon sur la montagne oĂč JĂ©sus donne son interprĂ©tation de certaines lois. Tous les passages sont introduits par la formule “Vous avez entendu qu’il a Ă©tĂ© dit
 Mais moi je vous dis” En revanche l’introduction du est plus courte “il a aussi Ă©tĂ© dit
”. On peut donc en dĂ©duire que JĂ©sus ne cherche pas Ă  examiner une nouvelle loi mais plutĂŽt qu’il prolonge sa rĂ©flexion sur l’adultĂšre par l’évocation de cas concrets. JĂ©sus ne se prononcerait donc pas ici sur le divorce en tant que tel, mais plutĂŽt sur des situations liĂ©es au divorce risquant de conduire Ă  l’ ne signifie pas que ce texte ne dit rien sur le divorce, mais, mĂ©tho- dologiquement, ce n’est pas de lui qu’il faut commencer. Ce texte dit, directement, ce que JĂ©sus pense de l’adultĂšre, et indirectement seulement, un aspect de sa pensĂ©e sur le divorce. Ce texte doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© Ă  la lumiĂšre des autres textes oĂč JĂ©sus parle du // Marc racontent, avec quelques diffĂ©rences, le rĂ©cit d’une conversation entre JĂ©sus et des pharisiens. Ces derniers l’interpellent sur la question de la rĂ©pudiation. On est donc en plein dans notre sujet. On admet en gĂ©nĂ©ral que les pharisiens demandaient Ă  JĂ©sus de prendre position dans un dĂ©bat qui agitait le judaĂŻsme Ă  cette Ă©poque. S’y opposaient deux Ă©coles rivales correspondant Ă  deux maniĂšres d’interprĂ©ter le texte de DeutĂ©ronome 24, particuliĂšrement l’expression vague “Quelque chose d’inconvenant” Dt L’école libĂ©rale du rabbin Hillel donnait Ă  cette expression un sens trĂšs large on pouvait rĂ©pudier sa femme pour un motif aussi futile qu’un plat mal cuit 4. Quand les pharisiens, selon le texte de Matthieu, demandent s’il est permis Ă  un homme de rĂ©pudier sa femme “pour n’importe quel motif”, ils font directement allusion Ă  cette Ă©cole libĂ©rale. En face, il y avait l’école du rabbin ShammaĂŻ, beaucoup plus rigoriste, qui pensait que l’adultĂšre Ă©tait le seul motif valable de divorce. JĂ©sus va-t-il prendre position dans ce dĂ©bat ? Quelle est sa position Ă  lui, le Seigneur ? Le mariage d’abord, la permission du divorce ensuite Remarquons que JĂ©sus ne prend pas directement position. Selon le rĂ©cit de Matthieu, il renvoie les pharisiens aux ordonnances crĂ©ationnelles sur le mariage Mt Dans le rĂ©cit de Marc, il rĂ©pond par une question “Que vous a commandĂ© MoĂŻse ?” Le verbe “commander” est trĂšs fort. On a vu que, formellement, DeutĂ©ronome 24 n’est pas un commandement sur le divorce ; il est donc permis de penser qu’en utilisant un verbe aussi fort, JĂ©sus espĂ©rait conduire les pharisiens vers d’autres commandements directement vers les ordonnances du mariage dans les rĂ©cits de crĂ©ation ou peut-ĂȘtre vers les commandements de MoĂŻse interdisant explicitement le divorce et ainsi, par ricochet, vers les ordonnances crĂ©ationnelles. Il est certain en tout cas, selon le rĂ©cit de Matthieu, que c’est bien au mariage que JĂ©sus a pensĂ© en premier. On peut donc penser que c’est vers le mariage, et tout le sĂ©rieux qu’il faut attacher aux ordonnances divines, qu’il espĂ©rait aussi orienter les pharisiens selon le rĂ©cit de premiĂšre rĂ©action de JĂ©sus est dĂ©jĂ  pleine d’enseignement. Alors que la tendance actuelle en cas de difficultĂ© conjugale conduit Ă  penser d’abord “divorce”, l’attitude de JĂ©sus est, pour le chrĂ©tien et a fortiori pour le pasteur et la dĂ©marche pastorale, un rappel important elle invite Ă  penser d’abord “mariage”. C’est lui qu’il faut valoriser, c’est lui qu’il faut tenter de sauver. Et ceci en vertu de l’ordonnance crĂ©ationnelle qui prime sur la permission conduit Ă  une seconde remarque. Selon le rĂ©cit de Marc, les phari- siens ont bien perçu la subtilitĂ© introduite par JĂ©sus avec le verbe “commander”. Certes ils ne vont pas le suivre mais ils vont recentrer le dĂ©bat sur la rĂ©pudiation en Ă©voquant la permission mosaĂŻque – et non le commandement – de DeutĂ©ronome On retrouve, dans le rĂ©cit matthĂ©en, le mĂȘme glissement du verbe commander vers le verbe permettre, Ă  cette diffĂ©rence prĂšs que ce sont les pharisiens qui utilisent le premier et JĂ©sus le second Mt Quoi qu’il en soit de cette diffĂ©rence, le glissement est lĂ , et il est important. Il Ă©tait au cƓur de la conversation entre JĂ©sus et les rĂ©cit rappelle clairement que la Torah ne contient pas de commandement sur le divorce, mais seulement une permission, Ă  cause de la duretĂ© du cƓur humain. Une permission est moins qu’un commandement, mais c’est plus qu’une simple tolĂ©rance. En permettant, le Seigneur accorde, il valide la possibilitĂ© du divorce. Si la parole du Seigneur invite Ă  tout faire pour tenter de sauver un mariage en difficultĂ©, elle admet aussi l’existence de cas limites, de cas oĂč le Seigneur lui-mĂȘme valide la possibilitĂ© de la sĂ©paration. Une telle permission, validĂ©e par le Seigneur, doit ĂȘtre prise comme une porte ouverte, une vraie possibilitĂ© offerte pour se reconstruire en dehors du cadre destructeur d’un mariage devenu toxique. Toute la question est de savoir Ă  quelle situation s’applique cette permission. Le sens de la clause d’exception Ceci nous conduit Ă  examiner la fameuse clause d’exception de cf dĂ©jĂ  Mt “Je vous dis que quiconque renvoie sa femme, sauf pour inconduite sexuelle pornĂ©ia, et en Ă©pouse une autre est adultĂšre”. Ici se cristallise le dĂ©bat. À la diffĂ©rence prĂšs de la clause d’exception et de l’expression “envers elle”, la phrase est strictement identique en Marc En Luc en dĂ©pit de termes diffĂ©rents, le sens est le mĂȘme. Matthieu est donc le seul Ă  contenir cette clause dite d’exception. Nous ne croyons pas qu’il s’agit d’un ajout matthĂ©en5.Que dĂ©signe exactement le mot pornĂ©ia ? Dans les textes bibliques ce mot a plusieurs sens Prostitution. C’est le sens premier. Le terme grec pour dĂ©signer la prostituĂ©e est pornĂ©. Voir Matthieu ; Luc ; 1 Corinthiens C’est aussi dans ce sens qu’il est utilisĂ© mĂ©taphoriquement Ap ; La racine dĂ©signe le fait de se prostituer la prostituĂ©e est appelĂ©e la pornĂ© , mais aussi le fait de s’unir Ă  une prostituĂ©e. Relations sexuelles incestueuses. Le terme dĂ©signe quelquefois des unions interdites par la loi juive en raison d’un degrĂ© de consanguinitĂ© trop Ă©troit Lv C’est le sens en 1 Corinthiens Peut-ĂȘtre aussi en Actes et S’il fallait donner ce sens restreint au terme dans la clause d’exception, JĂ©sus affirmerait que certaines unions devraient ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme non valides aux yeux de Dieu en raison d’un degrĂ© trop Ă©troit de consanguinitĂ©. La clause ne serait donc pas une permission de divorce mais plutĂŽt la reconnaissance de l’invaliditĂ© de certaines unions conjugales aux yeux de Dieu. Cela rejoint le point de vue catholique qui refuse le divorce mais reconnaĂźt qu’il existe des cas de nullitĂ© de mariage. Ce ne sont pas des annulations mais des dĂ©clarations de nullitĂ©. Un mariage est dĂ©clarĂ© nul et non avenu parce qu’il n’a pas respectĂ© certaines rĂšgles constitutives d’un mariage valide. La difficultĂ© avec cette interprĂ©tation, c’est qu’elle donne un sens peu courant au mot pornĂ©ia. En 1 Corinthiens le contexte impose ce sens. Mais rien dans notre contexte ne l’impose. Ce n’est pas parce que le terme a ce sens dans un passage du Nouveau Testament qu’il faut l’imposer ailleurs. Surtout lorsque ce n’est pas le sens le plus courant. AdultĂšre. LĂ  encore ce n’est pas un sens courant. On le trouve dans la LXX, en Nombres ou en JĂ©rĂ©mie Mais le grec a un autre mot plus spĂ©cifique pour dĂ©signer l’adultĂšre moicheia. Ce mot spĂ©cifique apparaĂźt d’ailleurs dans le contexte de la clause d’exception Mt et ce qui conduit Ă  penser que les deux termes ont ici un sens diffĂ©rent. JĂ©sus ne dirait donc pas que l’adultĂšre est le seul motif lĂ©gitime de divorce. Il se distancierait ainsi de la position de ShammaĂŻ. Inconduite sexuelle. Dans plusieurs passages le mot a un sens moins clairement dĂ©fini Mc ; 1 Co ; Il Ă©voque toute forme d’inconduite sexuelle l’adultĂšre ou la prostitution, bien sĂ»r, mais pas uniquement. Plus largement, tout comportement qui ne correspond pas Ă  un usage de la sexualitĂ© conforme Ă  la volontĂ© divine. Dans la pensĂ©e de Dieu, la sexua- litĂ© est un geste d’amour accompli dans le cadre du mariage ; elle suppose la fidĂ©litĂ© et le respect du conjoint. Tout ce qui sort de ce cadre peut ĂȘtre qualifiĂ© de pornĂ©ia. Ainsi, en DeutĂ©ronome les relations sexuelles avant le mariage sont dĂ©signĂ©es, dans la Septante, avec le verbe porneuĂŽ. Mais bien d’autres attitudes pourraient ĂȘtre concernĂ©es harcĂšlement sexuel, exhi- bitionnisme
 On pourrait aussi penser Ă  des situations plus actuelles comme l’habitude de frĂ©quenter, sur Internet, des tchats pornographiques
 N’ayant aucune indication dans notre contexte pour donner un sens spĂ©cifique au terme, c’est ce sens plus gĂ©nĂ©ral qu’il faut conserver. JĂ©sus dirait que toute forme de sexualitĂ© ne correspondant pas Ă  la volontĂ© de Dieu pourrait ĂȘtre une cause lĂ©gitime de comprĂ©hension de la clause d’exception nous conduit Ă  faire la remarque suivante comme en DeutĂ©ronome le contenu n’est pas fixĂ© avec prĂ©cision. JĂ©sus n’utilise pas le mot moicheia et donc ne limite pas la possibilitĂ© du divorce Ă  l’adultĂšre. Certes JĂ©sus n’ouvre pas la permission du divorce aussi largement que le faisait Hillel. La raison est Ă©vidente. Pour lui le mariage est une institution divine et en aucun cas il ne voulait en relativiser l’importance. En cas de difficultĂ©, il faut tout faire pour le sauver “Que l’homme ne sĂ©pare pas ce que Dieu a uni”. JĂ©sus ne cherche pas non plus Ă  banaliser le divorce. La formulation de la phrase qui contient la clause le dĂ©montre ; en toute rigueur JĂ©sus ne permet pas le divorce, il l’interdit, sauf dans certains cas
 Il fait preuve de la plus grande prudence car un divorce infondĂ© fait courir le risque du pĂ©chĂ© d’adultĂšre. Mais le fait de ne pas Ă©noncer avec prĂ©cision les motifs permettant le divorce est significatif. Pour JĂ©sus il ne s’agissait pas, comme le faisait ShammaĂŻ, de dĂ©finir de façon prĂ©cise les conditions de possibilitĂ© d’un divorce. JĂ©sus n’a pas une approche lĂ©galiste. Il ouvre une autre dĂ©marche ne pas trop prĂ©ciser, afin de maintenir une porte ouverte lorsque le mariage, trop profondĂ©ment atteint, affecte gravement et blesse irrĂ©mĂ©diablement l’un au moins des conjoints. Garder une porte ouverte sans toutefois cĂ©der Ă  la banalisation. Telle est la ligne de crĂȘte, Ă©troite mais nĂ©cessaire, pour refuser tout laxisme, mais aussi pour maintenir la possibilitĂ© d’un nouveau dĂ©part en cas d’échec avĂ©rĂ© du mariage. L’approche de JĂ©sus n’est ni lĂ©galiste, ni libĂ©rale. C’est une approche pastorale, qui privilĂ©gie la compassion sans tomber dans le laxisme. L’APÔTRE PAUL PERMET-IL LE DIVORCE ? C’est dans 1 Corinthiens que l’on trouve les paroles principales de l’apĂŽtre concernant le divorce et le remariage. De prime abord, lorsqu’on lit ces versets, particuliĂšrement les versets 10-11, on pourrait se dire que la cause est entendue. L’apĂŽtre serait opposĂ© au divorce “Que la femme ne se sĂ©pare pas de son mari
 et que le mari n’aban- donne pas sa femme” ; le mariage serait indissoluble, de la maniĂšre la plus absolue, tant que l’un des conjoints est vivant ; seule la mort est susceptible de libĂ©rer de ce lien cf. Rm et 1 Co comprĂ©hension des textes de Paul est encore assez rĂ©pandue, notamment chez un grand spĂ©cialiste Ă©vangĂ©lique Gordon Fee 7. Mais, si on l’adopte, on doit se demander Comment l’apĂŽtre a-t-il reçu la clause d’exception formulĂ©e par JĂ©sus ? Ne la connaissait-il pas, lui qui prĂ©tend parler au nom du Seigneur ? Et surtout ne se contre-dirait-il pas avec ce qu’il dit un peu plus loin ? En effet, ne laisse-t-il pas entendre, au verset 15, que le mari et la femme peuvent ĂȘtre libĂ©rĂ©s du lien du mariage alors que les deux sont toujours vivants ? Rappel du contexte Pour comprendre ces versets, on ne peut pas faire l’impasse sur le contexte. DĂšs le dĂ©but du chapitre l’apĂŽtre rĂ©pond Ă  des questions concernant le mariage8. Pour comprendre ces rĂ©ponses, il est important de chercher Ă  saisir les questions Ă  l’arriĂšre-plan et leur reconstitution de la situation de l’Église de Corinthe fait l’objet d’un large consensus 9. Des membres de l’Église Ă©taient fortement influencĂ©s par les premiĂšres manifestations d’une philosophie Ă©trangĂšre Ă  la Bible, connue au IIĂšme siĂšcle sous le nom de gnosticisme. Certes, Ă  l’époque oĂč Paul Ă©crit le gnosticisme n’est pas encore connu comme tel. Mais les prĂ©mices de cette façon de penser se font dĂ©jĂ  sentir. On a aussi appelĂ© ces courants “spiritualistes” Ă  cause de l’accent mis sur l’esprit au dĂ©triment du corps seul compterait l’esprit ; les rĂ©alitĂ©s corporelles seraient indiffĂ©rentes, voire nuisibles Ă  l’esprit. D’une telle conception naissait deux attitudes opposĂ©es celle qui affirmait que l’on peut faire ce que l’on veut de son corps, que cela n’a aucune incidence sur l’esprit ; et celle qui affirmait que l’on doit brider toutes les rĂ©alitĂ©s corporelles pour sele judaĂŻsme contemporain de JĂ©sus, le divorce impliquait le droit au remariage. En effet le talmud indique que la lettre de divorce comportait la formule “Tu es libre de te remarier”14. Des documents juridiques de la colonie juive d’ÉlĂ©phantine, en Égypte, allaient dans le mĂȘme sens 15. Les pharisiens qui venaient Ă  JĂ©sus avaient en tĂȘte le texte de DeutĂ©ronome 24 et aussi la pratique courante telle qu’elle est reflĂ©tĂ©e dans ces documents du judaĂŻsme. Pour eux, rĂ©pudiation et droit au remariage allaient de pair. Si JĂ©sus avait voulu s’opposer Ă  cette conception courante, il aurait normalement dĂ» le signifier. Certains, Ă  la suite de JĂ©rĂŽme au IVĂšme siĂšcle, ont affirmĂ© que la clause d’exception doit s’appliquer Ă  la premiĂšre partie de la phrase seulement mais pas Ă  la deuxiĂšme. Ainsi JĂ©sus admettrait, dans certains cas, la possibilitĂ© de sĂ©paration, mais en aucun cas il ne permettrait le remariage. En d’autre terme il aurait voulu dire “Quiconque rĂ©pudie sa femme, sauf en cas d’inconduite sexuelle, commet un adultĂšre et quiconque se remarie, dans tous les cas, commet un adultĂšre”. Mais cette interprĂ©tation soulĂšve des difficultĂ©s. Elle impliquerait que la rĂ©pudiation, mĂȘme sans remariage, serait un adultĂšre. Or dans la pensĂ©e biblique, l’adultĂšre suppose une relation sexuelle. Sauf Ă  redĂ©finir le sens de ce mot, on ne voit pas trĂšs bien comment le simple fait de se sĂ©parer de son conjoint serait un adultĂšre. De plus, si JĂ©sus avait Ă©voquĂ© ici deux situations diffĂ©rentes, il aurait Ă©tĂ© logique que l’annonce du rĂ©sultat de ces deux situations soit au pluriel “Celui rĂ©pudie sa femme, sauf en cas de pornĂ©ia, et celui qui se remarie sont adultĂšres”. Ou bien alors, comme en Matthieu il aurait dĂ» rĂ©pĂ©ter Ă  chaque fois le rĂ©sultat “Celui qui rĂ©pudie sa femme – sauf en cas de pornĂ©ia – commet l’adultĂšre et celui qui se remarie commet l’adultĂšre”16. La maniĂšre la plus logique de lire cette phrase, c’est donc de considĂ©rer que JĂ©sus n’évoque ici qu’une seule situation celle d’un homme qui rĂ©pudie sa femme puis se remarie. C’était en effet la situation courante. JĂ©sus ne l’interdit pas, mais, sollicitĂ© sur la question du divorce, sa rĂ©ponse se dĂ©place vers le remariage. Il dit “attention, si on divorce pour un motif futile, on commet l’adultĂšre en se remariant !” La parole de JĂ©sus “Que l’homme ne sĂ©pare pas ce que Dieu a uni” est souvent invoquĂ©e pour affirmer que la rĂ©pudiation dont parle la Bible ne rompt pas le lien conjugal. En effet les hommes ne seraient pas capables de dĂ©faire ce que Dieu a fait. Mais H. Blocher fait remarquer que JĂ©sus n’a pas dit “L’homme ne peut pas sĂ©parer ce que Dieu a uni” mais “Que l’homme ne sĂ©pare pas
”17. C’est trĂšs diffĂ©rent. On pourrait mĂȘme pous- ser plus loin la parole de JĂ©sus et dire que l’homme, en fait, peut sĂ©parer ce que Dieu a uni, mais, en principe, il ne doit pas le faire. Paul Sorti de son contexte, 1 Corinthiens pourrait apparaĂźtre comme uneinterdiction absolue “Si elle s’est sĂ©parĂ©e, qu’elle demeure sans se remarier”. Mais on a vu que cette parole s’adressait spĂ©cifiquement au conjoint qui a pris l’initiative de la sĂ©paration pour le seul motif ascĂ©tique. Paul reconnaĂźt que cette personne est non-mariĂ©e, mais elle n’a pas le droit de se remarier. On dira pourquoi tout Ă  l’heure. De plus on a vu que Paul permettait, lui aussi, une possibilitĂ© de sĂ©paration. Admettait-il alors la possibilitĂ© du remariage dans ce cas prĂ©cis ? Il ne le dit pas clairement. Cependant les termes forts qu’il utilise conduisent Ă  le penser si les conjoints sĂ©parĂ©s sont agamoĂŻ donc dans une situation similaire Ă  celle du cĂ©libataire et si au moins celui qui subit la sĂ©para- tion n’est pas liĂ© donc dans une situation similaire Ă  celle des veufs on a toutes les raisons de croire qu’il pouvait se remarier. On peut mĂȘme penser qu’en interdisant explicitement le remariage dans une situation, cela implique qu’il le permettait implicitement dans l’autre situation. Mais pourquoi l’interdire dans un cas et pas dans l’autre ? N’est-ce pas faire deux poids deux mesures ? Non. Il faut bien rĂ©aliser que dans les deux cas la situation est trĂšs diffĂ©rente. Le verset 11 s’adresse Ă  une personne qui a choisi de se sĂ©parer pour une raison qui ne constitue pas une atteinte directe au lien du mariage. Son dĂ©sir d’ascĂ©tisme est un motif purement personnel qui ne met pas en cause l’attitude du conjoint. Il est donc logique dans ce cas, si cette personne ne souhaite pas reve- nir vers son conjoint, qu’elle demeure non mariĂ©e, puisque tel est son choix. Au verset 15 la situation est toute diffĂ©rente. Le conjoint chrĂ©tien n’a pas dĂ©cidĂ© lui-mĂȘme de se sĂ©parer. Il est obligĂ© d’accepter la situation que les circonstances lui imposent, un peu comme les veufs et veuves. L’attitude du conjoint dĂ©serteur atteint en profondeur la relation du mariage, elle la rend impossible. Le conjoint abandonnĂ© doit donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dĂ©liĂ© de ses engagements antĂ©rieurs. Il est donc logique qu’il ait le droit de se remarier. Nous avons donc aux versets 11 et 15 deux situations bien distinctes dans un cas un divorce choisi sans motif valable mais un divorce tout de mĂȘme ! ; dans l’autre un divorceimposĂ© rendant impossible la poursuite de la relation conjugale. Dans un cas le remariage n’est pas possible, dans l’autre, il l’est. DEUX CLAUSES D’EXCEPTION OU DEUX EXEMPLES DE CLAUSES D’EXCEPTION ? La Bible mentionne expressĂ©ment deux motifs de divorce l’inconduite sexuelle et la dĂ©sertion du conjoint non-chrĂ©tien. Faut-il considĂ©rer que ce sont les deux seules raisons possibles ?Qu’en est-il, par exemple, lorsque c’est un conjoint chrĂ©tien qui est coupable de dĂ©sertion ? Certes, l’approche pastorale conduira Ă  le rencontrer et Ă  Ɠuvrer dans le sens d’une rĂ©conciliation. Mais s’il ne veut rien entendre ? Comment accompagner le conjoint dĂ©sertĂ© ? Faut-il le considĂ©rer comme dĂ©liĂ© ? Faut-il considĂ©rer le dĂ©serteur comme un paĂŻen au motif qu’il refuse d’écouter l’Église selon la suggestion du Seigneur lui-mĂȘme ; cf. Mt ? Et qu’en est-il d’autres situations commela violence, l’alcool
 ? Ou encore de situations infiniment plus compliquĂ©es, lorsque les torts sont difficiles Ă  Ă©tablir, que la relation s’est dĂ©gradĂ©e au cours des annĂ©es et que le mĂ©pris a pris la place de l’amour ? Doit-on considĂ©rer qu’il n’y a lĂ  aucun motif valable de divorce ?Toute la question est de savoir si la Bible prĂ©sente une liste exhaustive de clauses d’exception ou bien s’il s’agit plutĂŽt d’“exceptions type” dont la liste ne serait pas exhaustive ? Je voudrais plaider pour cette deuxiĂšme notons que les motifs invoquĂ©s pour permettre le divorce restent relativement imprĂ©cis. C’est particuliĂšrement vrai dans DeutĂ©ronome 24. Ça le reste dans la bouche de JĂ©sus. On peut noter aussi que l’apĂŽtre Paul ne prĂ©cise pas le motif qui pousse le conjoint non-chrĂ©tien Ă  se sĂ©parer cf. 1 Co Cette attitude qui consiste Ă  ne pas trop prĂ©ciser les choses – contrairement Ă  ce que faisait ShammaĂŻ par exemple – me paraĂźt significative. C’est une attitude qui tend vers l’ouverture plutĂŽt que vers la fermeture. Cela traduit le dĂ©sir de prendre en compte chaque cas individuellement plutĂŽt que d’établir des normes prĂ©cises qu’il faudrait appliquer froidement sans tenir compte des situations. Cette maniĂšre de faire ouvre la possibilitĂ© d’une certaine libertĂ© pour permettre un accompagnement pastoral adaptĂ© et Ă©vite les piĂšges du lĂ©galisme. JĂ©sus ne recommande pas le libĂ©ralisme de Hillel, loin s’en faut, mais il ne fait pas non plus l’éloge du rigorisme de ShammaĂŻ. S’il est ferme dans son appui du maiage, il est aussi humain envers la souffrance d’autrui. En cela on peut penser qu’il a modelĂ© l’attitude de Paul qui s’est senti la libertĂ©, en considĂ©rant la souffrance des conjoints dĂ©sertĂ©s, de permettre la reconnaissance d’un nouveau cas de nous devons prendre en compte la nature des textes bibliques Ă©tudiĂ©s. Aucun d’eux ne constitue un exposĂ© Ă  part entiĂšre sur le thĂšme du divorce. Tous sont des rĂ©actions Ă  des situations existantes une loi casuistique dans un cas, la rĂ©ponse Ă  une question posĂ©e sur la possi- bilitĂ© d’un divorce pour n’importe quel motif dans un autre cas, la prisede position par rapport Ă  des situations engendrĂ©es par la confrontation Ă  des philosophies et des attitudes Ă©manant du monde paĂŻen dans un dernier cas. Pas d’exposĂ© thĂ©orique, mais des rĂ©actions. C’est la raison pour laquelle Paul ne fait aucune mention de la clause d’exception du Seigneur. Pour lui ce n’était pas le sujet. La prise en compte de cette rĂ©alitĂ© oblige Ă  penser qu’on ne trouve dans aucun texte un exposĂ© exhaustif sur la question du divorce. À chaque fois nous trouvons plutĂŽt un effort de contextualisation. À chaque fois il s’agit de faire tenir ensemble plusieurs paramĂštres la pensĂ©e de Dieu sur le mariage, la pensĂ©e humaine fortement entachĂ©e de pĂ©chĂ©, mais aussi la souffrance que les crises du mariage ne manquent pas d’engendrer. Or, il se trouve que si la pensĂ©e de Dieu sur le mariage ne change pas, la rĂ©alitĂ© du pĂ©chĂ© et les causes de souffrances sont, elles, multiformes. Et cela oblige Ă  refaire constamment le travail de contextualisation. L’apĂŽtre Paul a pour nous une attitude exemplaire. Il ne campe pas sur la clause d’exception du Seigneur, mais il adopte la mĂȘme attitude que lui il tient compte de la pensĂ©e divine sur le mariage “qu’on ne se sĂ©pare pas” mais aussi de la rĂ©alitĂ© du pĂ©chĂ© et des souffrances qu’elle engendre “si elle est sĂ©parĂ©e”, “si le non-croyant se sĂ©pare”. C’est cette Ɠuvre de contextualisation que l’approche pastorale, confrontĂ©e Ă  une grande diversitĂ© de situations, doit constamment nombreux hommes de Dieu, dans des situations trĂšs diverses, ont dĂ©jĂ  plaidĂ© pour la poursuite de cet effort de contextualisation. Luther a pensĂ© que le refus par un conjoint des relations sexuelles rendait possible le divorce ; MĂ©lanchton le pensait des mauvais traitements ; Bucer allait jusqu’à proposer l’incompatibilitĂ© d’humeur ; plus rĂ©cemment Dabney invoque un mari qui contraindrait sa femme Ă  avorter ou une femme qui avorterait Ă  l’insu de son mari ou encore un mari qui bat sa femme ou ses enfants de maniĂšre habituelle ; R. Beckwith Ă©voque la cruautĂ© perverse, le refus du mari de pourvoir aux besoins de sa femme ou de ses enfants, et mĂȘme l’opposition dĂ©libĂ©rĂ©e aux dĂ©cisions raison- nables du mari sur des points importants18.Henri Blocher pose la question “Puisque l’apĂŽtre, inspirĂ©, a eu l’auda- ce d’étendre Ă  la dĂ©sertion ce que JĂ©sus n’avait dit que de la fornication, pouvons-nous comme lui allonger la liste, l’étendre Ă  d’autres fautes graves ?”19 R. Somerville est disposĂ© Ă  aller dans ce sens, “à condition de ne pas nous placer dans une perspective purement juridique ce qui reviendrait Ă  dire, dans telle ou telle situation, le divorce est autorisĂ©, mais plutĂŽt dans une perspective pastorale ne sommes-nous pas dans une situation oĂč l’interdiction de divorcer deviendrait un esclavage, alors que le mariage est, de fait, brisĂ© ?”20.Il est Ă©vident qu’une telle dĂ©marche nĂ©cessite de la prudence. En aucun cas, elle ne doit ouvrir la porte au laxisme. Le soutien franc et massif de la Parole de Dieu au mariage doit demeurer une ligne directrice ferme. Ce soutien franc doit empĂȘcher de livrer le lien du mariage Ă  des motifs de ruptures futiles. Nos textes refusent explicitement le remariage lorsque le motif de la sĂ©paration ne constitue pas une atteinte directe au cƓur du mariage et aux engagements qui le fondent ainsi de la sĂ©paration pour un motif purement personnel, Ă©goĂŻste 21. Mais on a aussi admis que lorsque le motif de la sĂ©paration constituait une atteinte directe au cƓur un mariage et aux engagements qui le fondent, par exemple le refus de fidĂ©litĂ© ou de vie commune, alors le remariage devenait possible, et donc le divorce lĂ©gitime. De tels Ă©lĂ©ments peuvent guider dans le discernement et l’accompagnement pastoral. Cette citation de Friedrich Nietzsche La femme est la seconde faute de dieu. , fait partie des plus belles citations et pensĂ©es que nous vous proposons de Friedrich Nietzsche. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Friedrich Nietzsche que vous pouvez facilement tĂ©lĂ©charger ou publier directement sur vos rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. 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Aristote CĂ©dric Klapisch Elisabeth BADINTER EugĂšne Cloutier FrĂ©dĂ©ric Boyer Gustave Le Bon Henri de RĂ©gnier Jean Dion Jean DUTOURD Oscar Wilde Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Thomas PIKETTY Rechercher une citation Voici, ton serviteur a trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, et la bontĂ© dont tu as usĂ© Ă  mon Ă©gard en conservant mon Ăąme en vie a Ă©tĂ© grande ; et je ne puis me sauver vers la montagne, de peur que le mal ne m'atteigne, et que je ne meure. » GenĂšse 1919 Et il est arrivĂ©, lorsque Dieu m'a fait errer loin de la maison de mon pĂšre, que je lui ai dit Voici la grĂące que tu me feras Dans tous les lieux oĂč nous arriverons, dis de moi Il est mon frĂšre. » GenĂšse 2013 qu'il arrive donc que la jeune fille Ă  laquelle je dirai Abaisse ta cruche, je te prie, afin que je boive, et qui dira Bois, et j'abreuverai aussi tes chameaux, soit celle que tu as destinĂ©e Ă  ton serviteur, Ă  Isaac ; et Ă  cela je connaĂźtrai que tu as usĂ© de grĂące envers mon seigneur. » GenĂšse 2414 et dit BĂ©ni soit l'Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui ne s'est pas dĂ©parti de sa grĂące et de sa vĂ©ritĂ© envers mon seigneur. Lorsque j'Ă©tais en chemin, l'Éternel m'a conduit Ă  la maison des frĂšres de mon seigneur. » GenĂšse 2427 Et Laban lui dit [Écoute], si au moins j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux ! J'ai aperçu que l'Éternel m'a bĂ©ni Ă  cause de toi. » GenĂšse 3027 et j'ai des boeufs, et des Ăąnes, du menu bĂ©tail, et des serviteurs et des servantes ; et je l'ai envoyĂ© annoncer Ă  mon seigneur, afin de trouver grĂące Ă  tes yeux. » GenĂšse 325 Je suis trop petit pour toutes les grĂąces et pour toute la vĂ©ritĂ© dont tu as usĂ© envers ton serviteur ; car j'ai passĂ© ce Jourdain avec mon bĂąton ; et maintenant je suis devenu deux bandes. » GenĂšse 3210 Et Jacob dit Non, je te prie ; si j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, prends mon prĂ©sent de ma main, car c'est pour cela que j'ai vu ta face comme si j'avais vu la face de Dieu, et que tu m'as accueilli favorablement. » GenĂšse 3310 Et ÉsaĂŒ dit Je te prie, que je laisse avec toi quelques-uns des gens qui sont avec moi. Et il dit Pourquoi cela ? Que je trouve grĂące aux yeux de mon seigneur ! » GenĂšse 3315 Et l'Éternel Ă©tait avec Joseph ; et il Ă©tendit sa bontĂ© sur lui, et lui fit trouver grĂące aux yeux du chef de la tour. » GenĂšse 3921 Et ils se dirent l'un Ă  l'autre Certainement nous sommes coupables Ă  l'Ă©gard de notre frĂšre ; car nous avons vu la dĂ©tresse de son Ăąme quand il nous demandait grĂące, et nous ne l'avons pas Ă©coutĂ© ; c'est pourquoi cette dĂ©tresse est venue sur nous. » GenĂšse 4221 Et il leva les yeux, et vit Benjamin, son frĂšre, fils de sa mĂšre, et dit Est-ce lĂ  votre plus jeune frĂšre dont vous m'avez parlĂ© ? Et il dit Dieu te fasse grĂące, mon fils ! » GenĂšse 4329 Et ils dirent Tu nous as conservĂ© la vie ; que nous trouvions grĂące aux yeux de mon seigneur, et nous serons serviteurs du Pharaon. » GenĂšse 4725 Et les jours d'IsraĂ«l s'approchĂšrent de la mort. Et il appela Joseph, son fils, et lui dit Si j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et use envers moi de bontĂ© et de vĂ©ritĂ© ne m'enterre pas, je te prie, en Égypte ; » GenĂšse 4729 Et les jours oĂč on le pleura Ă©tant passĂ©s, Joseph parla Ă  la maison du Pharaon, disant Si j'ai trouvĂ© grĂące Ă  vos yeux, parlez, je vous prie, aux oreilles du Pharaon, disant » GenĂšse 504 car Ă  quoi connaĂźtra-t-on que j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas en ce que tu marcheras avec nous ? Ainsi, moi et ton peuple, nous serons sĂ©parĂ©s de tout peuple qui est sur la face de la terre. » Exode 3316 Et l'Éternel passa devant lui, et cria L'Éternel, l'Éternel ! *Dieu, misĂ©ricordieux et faisant grĂące, lent Ă  la colĂšre, et grand en bontĂ© et en vĂ©ritĂ©, » Exode 346 Si quelqu'un le prĂ©sente comme action de grĂąces, il prĂ©sentera, avec le sacrifice d'action de grĂąces, des gĂąteaux sans levain pĂ©tris Ă  l'huile, et des galettes sans levain ointes d'huile, et de la fleur de farine mĂȘlĂ©e [avec de l'huile], en gĂąteaux pĂ©tris Ă  l'huile. » LĂ©vitique 712 Et la chair de son sacrifice d'action de grĂąces de prospĂ©ritĂ©s sera mangĂ©e le jour oĂč elle sera prĂ©sentĂ©e ; on n'en laissera rien jusqu'au matin. » LĂ©vitique 715 L'Éternel fasse lever la lumiĂšre de sa face sur toi et use de grĂące envers toi ! » Nombres 625 Si un homme prend une femme et l'Ă©pouse, et qu'il arrive quelle ne trouve pas grĂące Ă  ses yeux, parce qu'il aura trouvĂ© en elle quelque chose de malsĂ©ant, il Ă©crira pour elle une lettre de divorce, et la lui mettra dans la main, et la renverra hors de sa maison. » DeutĂ©ronome 241 Et s'il arrive que leurs pĂšres ou leurs frĂšres viennent nous quereller, nous leur dirons Usez de grĂące envers nous Ă  leur sujet, car nous n'avons pas reçu chacun sa femme par la guerre ; car ce n'est pas vous qui les leur avez donnĂ©es, de sorte que vous soyez coupables maintenant. » Juges 2122 Et Ruth, la Moabite, dit Ă  Naomi Je te prie, j'irai aux champs, et je glanerai parmi les Ă©pis, Ă  la suite de celui aux yeux duquel je trouverai grĂące. Et elle lui dit Va, ma fille. » Ruth 22 Et elle dit Que ta servante trouve grĂące Ă  tes yeux ! Et la femme s'en alla son chemin ; et elle mangea, et elle n'eut plus le mĂȘme visage. » 1 Samuel 118 Et David jura encore et dit Ton pĂšre sait trĂšs-bien que j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, et il aura dit Que Jonathan ne sache point cela, de peur qu'il n'en soit attristĂ©. Mais l'Éternel est vivant, et ton Ăąme est vivante, qu'il n'y a qu'un pas entre moi et la mort ! » 1 Samuel 203 et il m'a dit Laisse-moi aller, je te prie, car nous avons un sacrifice de famille dans la ville, et mon frĂšre mĂȘme m'a commandĂ© [de m'y trouver] ; et maintenant, je te prie, si j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, je me sauverai, et je verrai mes frĂšres. C'est pourquoi il n'est pas venu Ă  la table du roi. » 1 Samuel 2029 Et David dit Ă  Akish Je te prie, si j'ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, qu'on me donne un lieu dans l'une des villes de la campagne, et je demeurerai lĂ  ; car pourquoi ton serviteur habiterait-il dans la ville royale avec toi ? » 1 Samuel 275 Et le roi dit Ă  Tsadok Reporte l'arche de Dieu dans la ville ; si je trouve grĂące aux yeux de l'Éternel, alors il me ramĂšnera, et me la fera voir, elle et sa demeure. » 2 Samuel 1525 Et l'Éternel usa de grĂące envers eux, et eut compassion d'eux, et se tourna vers eux, Ă  cause de son alliance avec Abraham, Isaac, et Jacob ; et il ne voulut pas les dĂ©truire, et il ne les rejeta pas de devant sa face, dans ce temps-lĂ . » 2 Rois 1323 Éternel Dieu, ne repousse pas la face de ton oint ; souviens-toi de [tes] grĂąces, envers David, ton serviteur. » 2 Chroniques 642 Et il mit en Ă©tat l'autel de l'Éternel, et y sacrifia des sacrifices de prospĂ©ritĂ©s et d'action de grĂąces ; et il commanda Ă  Juda de servir l'Éternel, le Dieu d'IsraĂ«l. » 2 Chroniques 3316 et refusĂšrent d'entendre, et ne se souvinrent pas de tes merveilles que tu avais faites pour eux ; mais ils roidirent leur cou, et dans leur rĂ©bellion ils Ă©tablirent un chef, pour retourner Ă  leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu de pardons, faisant grĂące, et misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre, et grand en bontĂ©, et tu ne les as point abandonnĂ©s. » NĂ©hĂ©mie 917 Et le roi aima Esther plus que toutes les femmes, et elle trouva grĂące et faveur devant lui plus que toutes les vierges, et il mit la couronne du royaume sur sa tĂȘte et la fit reine Ă  la place de Vasthi. » Esther 217 Il lui fera grĂące, et il dira DĂ©livre-le pour qu'il ne descende pas dans la fosse j'ai trouvĂ© une propitiation. » Job 3324 Quand je crie, rĂ©ponds-moi, Dieu de ma justice ! Dans la dĂ©tresse tu m'as mis au large ; use de grĂące envers moi, et Ă©coute ma priĂšre. » Psaumes 41 Ô Éternel ! use de grĂące envers moi ; regarde mon affliction [que je souffre] de la part de ceux qui me haĂŻssent, toi qui me fais remonter des portes de la mort ; » Psaumes 913 Éternel ! use de grĂące envers moi, car je suis dans la dĂ©tresse ; mon oeil dĂ©pĂ©rit de chagrin, mon Ăąme et mon ventre ; » Psaumes 319 Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grĂące est rĂ©pandue sur tes lĂšvres c'est pourquoi Dieu t'a bĂ©ni Ă  toujours. » Psaumes 452 Use de grĂące envers moi, ĂŽ Dieu ! selon ta bontĂ© ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes transgressions. » Psaumes 511 Use de grĂące envers moi, ĂŽ Dieu ! car l'homme voudrait m'engloutir ; me faisant la guerre tout le jour, il m'opprime. » Psaumes 561 Que Dieu use de grĂące envers nous et nous bĂ©nisse, qu'il fasse lever la lumiĂšre de sa face sur nous, SĂ©lah » Psaumes 671 Dieu a-t-il oubliĂ© d'user de grĂące ? A-t-il enfermĂ© ses misĂ©ricordes dans la colĂšre ? SĂ©lah. » Psaumes 779 Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l'Éternel donnera la grĂące et la gloire ; il ne refusera aucun bien Ă  ceux qui marchent dans l'intĂ©gritĂ©. » Psaumes 8411 Mais toi, Seigneur ! tu es un *Dieu misĂ©ricordieux et faisant grĂące, lent Ă  la colĂšre, et grand en bontĂ© et en vĂ©ritĂ©. » Psaumes 8615 L'Éternel est misĂ©ricordieux, et plein de grĂące, lent Ă  la colĂšre et d'une grande bontĂ©. » Psaumes 1038 La lumiĂšre se lĂšve dans les tĂ©nĂšbres pour les hommes droits. Il est plein de grĂące, et misĂ©ricordieux, et juste. » Psaumes 1124 Éloigne de moi la voie du mensonge, et, dans ta grĂące, donne-moi ta loi. » Psaumes 11929 Voici, comme les yeux des serviteurs [regardent] Ă  la main de leurs maĂźtres, comme les yeux de la servante Ă  la main de sa maĂźtresse, ainsi nos yeux [regardent] Ă  l'Éternel, notre Dieu, jusqu'Ă  ce qu'il use de grĂące envers nous. » Psaumes 1232 L'Éternel est plein de grĂące et misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre, et grand en bontĂ©. » Psaumes 1458 Chantez Ă  l'Éternel avec actions de grĂąces, psalmodiez sur la harpe Ă  notre Dieu, » Psaumes 1477 et ils seront la vie de ton Ăąme et la grĂące de ton cou. » Proverbes 322 Certes il se moque des moqueurs, et il donne la grĂące aux dĂ©bonnaires. » Proverbes 334 Qui opprime le pauvre outrage Celui qui l'a fait, mais celui qui l'honore use de grĂące envers l'indigent. » Proverbes 1431 L'Ăąme du mĂ©chant dĂ©sire le mal ; son prochain ne trouve pas grĂące Ă  ses yeux. » Proverbes 2110 Une bonne renommĂ©e est prĂ©fĂ©rable Ă  de grandes richesses, et la bonne grĂące Ă  l'argent et Ă  l'or. » Proverbes 221 Celui qui aime la puretĂ© de coeur a la grĂące sur les lĂšvres, [et] le roi est son ami. » Proverbes 2211 La grĂące est trompeuse, et la beautĂ© est vanitĂ© ; la femme qui craint l'Éternel, c'est elle qui sera louĂ©e. » Proverbes 3130 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grĂące, mais les lĂšvres d'un sot l'engloutissent. » ÉcclĂ©siaste 1012 Si l'on use de grĂące envers le mĂ©chant, il n'apprend pas la justice ; dans le pays de la droiture il fait le mal, et il ne voit pas la majestĂ© de l'Éternel. » ÉsaĂŻe 2610 Quand ses branches seront sĂ©chĂ©es, elles seront cassĂ©es ; les femmes viendront et y mettront le feu. Car ce n'est pas un peuple qui ait de l'intelligence ; c'est pourquoi celui qui l'a fait n'en aura pas compassion, et celui qui l'a formĂ© n'usera pas de grĂące envers lui. » ÉsaĂŻe 2711 Car le peuple habitera en Sion, dans JĂ©rusalem. Tu ne pleureras plus ; Ă  la voix de ton cri, il usera richement de grĂące envers toi ; aussitĂŽt qu'il l'entendra, il te rĂ©pondra. » ÉsaĂŻe 3019 Éternel, use de grĂące envers nous nous nous sommes attendus Ă  toi. Sois leur bras tous les matins, et notre salut au temps de la dĂ©tresse ! » ÉsaĂŻe 332 Car l'Éternel consolera Sion ; il consolera tous ses lieux arides, et fera de son dĂ©sert un Éden, et de son lieu stĂ©rile, comme le jardin de l'Éternel. L'allĂ©gresse et la joie y seront trouvĂ©es, des actions de grĂąces et une voix de cantiques. » ÉsaĂŻe 513 Va, et crie aux oreilles de JĂ©rusalem, disant Ainsi dit l'Éternel Je me souviens de toi, de la grĂące de ta jeunesse, de l'amour de tes fiançailles, quand tu marchais aprĂšs moi dans le dĂ©sert, dans un pays non semĂ©. » JĂ©rĂ©mie 22 et on viendra des villes de Juda, et des environs de JĂ©rusalem, et du pays de Benjamin, et du pays plat, et de la montagne, et du midi, apportant des holocaustes, et des sacrifices, et des offrandes de gĂąteau, et de l'encens, et apportant des actions de grĂąces Ă  la maison de l'Éternel. » JĂ©rĂ©mie 1726 on entendra encore la voix de l'allĂ©gresse et la voix de la joie, la voix de l'Ă©poux et la voix de l'Ă©pouse, la voix de ceux qui disent CĂ©lĂ©brez l'Éternel des armĂ©es, car l'Éternel est bon, car sa bontĂ© [demeure] Ă  toujours, - des gens qui apportent des actions de grĂąces Ă  la maison de l'Éternel. Car je dĂ©livrerai le pays de sa captivitĂ©, et je le rĂ©tablirai comme il Ă©tait au commencement, dit l'Éternel. » JĂ©rĂ©mie 3311 La face de l'Éternel les a coupĂ©s en deux ; il ne veut plus les regarder. Ils n'ont pas respectĂ© la face des sacrificateurs, ils n'ont pas usĂ© de grĂące envers les vieillards. » Lamentations de JĂ©rĂ©mie 416 et dĂ©chirez vos coeurs et non vos vĂȘtements, et revenez Ă  l'Éternel, votre Dieu ; car il est plein de grĂące et misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre et grand en bontĂ©, et il se repent du mal [dont il a menacĂ©]. » JoĂ«l 213 HaĂŻssez le mal, et aimez le bien, et Ă©tablissez dans la porte le juste jugement ; peut-ĂȘtre l'Éternel, le Dieu des armĂ©es, usera-t-il de grĂące envers le reste de Joseph. » Amos 515 Ceux qui regardent aux vanitĂ©s mensongĂšres abandonnent la grĂące qui est Ă  eux. » Jonas 29 Et il pria l'Éternel, et dit Éternel, je te prie, n'Ă©tait-ce pas lĂ  ma parole, quand j'Ă©tais encore dans mon pays ? C'est pourquoi j'ai d'abord voulu m'enfuir Ă  Tarsis, car je savais que tu es un *Dieu qui fais grĂące et qui es misĂ©ricordieux, lent Ă  la colĂšre et grand en bontĂ© et qui te repens du mal [dont tu as menacĂ©] ; » Jonas 42 Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? [Tu deviendras] une plaine ; et il fera sortir la pierre du faĂźte avec des acclamations GrĂące, grĂące sur elle ! » Zacharie 47 Et je rĂ©pandrai sur la maison de David et sur les habitants de JĂ©rusalem un esprit de grĂące et de supplications ; et ils regarderont vers moi, celui qu'ils auront percĂ©, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un [fils] unique, et il y aura de l'amertume pour lui, comme on a de l'amertume pour un premier-nĂ©. » Zacharie 1210 Et ayant pris les sept pains et les poissons, il rendit grĂąces et les rompit et les donna Ă  ses disciples, et les disciples Ă  la foule. » Matthieu 1536 Et, ayant pris la coupe et ayant rendu grĂąces, il la leur donna, disant Buvez-en tous. » Matthieu 2627 Et il commanda Ă  la foule de s'asseoir sur la terre. Et ayant pris les sept pains, il rendit grĂąces et les rompit et les donna Ă  ses disciples pour les mettre devant la foule et ils les mirent devant elle. » Marc 86 Et ayant pris la coupe [et] ayant rendu grĂąces, il la leur donna ; et ils en burent tous. » Marc 1423 Et l'ange lui dit Ne crains pas, Marie, car tu as trouvĂ© grĂące auprĂšs de Dieu. » Luc 130 Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous et nous vĂźmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du PĂšre pleine de grĂące et de vĂ©ritĂ© ; » Jean 114 Car la loi a Ă©tĂ© donnĂ©e par MoĂŻse ; la grĂące et la vĂ©ritĂ© vinrent par JĂ©sus Christ. » Jean 117 Ils ĂŽtĂšrent donc la pierre. Et JĂ©sus leva les yeux en haut et dit PĂšre, je te rends grĂąces de ce que tu m'as entendu. » Jean 1141 Et les apĂŽtres rendaient avec une grande puissance le tĂ©moignage de la rĂ©surrection du seigneur JĂ©sus ; et une grande grĂące Ă©tait sur eux tous. » Actes des ApĂŽtres 433 lequel, y Ă©tant arrivĂ© et ayant vu la grĂące de Dieu, se rĂ©jouit ; et il les exhortait tous Ă  demeurer [attachĂ©s] au Seigneur de tout leur coeur, » Actes des ApĂŽtres 1123 Or qu'il l'ait ressuscitĂ© d'entre les morts, pour ne devoir plus retourner Ă  la corruption, il l'a dit ainsi Je vous donnerai les grĂąces assurĂ©es de David». » Actes des ApĂŽtres 1334 Et la synagogue s'Ă©tant dissoute, plusieurs des Juifs et des prosĂ©lytes qui servaient [Dieu] suivirent Paul et Barnabas qui, leur parlant, les exhortaient Ă  persĂ©vĂ©rer dans la grĂące de Dieu. » Actes des ApĂŽtres 1343 Ils sĂ©journĂšrent donc lĂ  assez longtemps, parlant hardiment, [appuyĂ©s] sur le Seigneur, qui rendait tĂ©moignage Ă  la parole de sa grĂące, accordant que des miracles et des prodiges se fissent par leurs mains. » Actes des ApĂŽtres 143 et de lĂ  ils se rendirent par mer Ă  Antioche, d'oĂč ils avaient Ă©tĂ© recommandĂ©s Ă  la grĂące de Dieu pour l'oeuvre qu'ils avaient accomplie. » Actes des ApĂŽtres 1426 Mais nous croyons ĂȘtre sauvĂ©s par la grĂące du seigneur JĂ©sus, de la mĂȘme maniĂšre qu'eux aussi. » Actes des ApĂŽtres 1511 Mais Paul, ayant fait choix pour lui de Silas, partit, aprĂšs avoir Ă©tĂ© recommandĂ© Ă  la grĂące du Seigneur par les frĂšres. » Actes des ApĂŽtres 1540 Et comme il se proposait de passer en AchaĂŻe, les frĂšres Ă©crivirent aux disciples et les exhortĂšrent Ă  le recevoir ; et quand il y fut arrivĂ©, il contribua beaucoup par la grĂące Ă  [l'avancement de] ceux qui avaient cru ; » Actes des ApĂŽtres 1827 Mais je ne fais aucun cas de ma vie, [ni ne la tiens] pour prĂ©cieuse Ă  moi-mĂȘme, pourvu que j'achĂšve ma course, et le service que j'ai reçu du seigneur JĂ©sus pour rendre tĂ©moignage Ă  l'Ă©vangile de la grĂące de Dieu. » Actes des ApĂŽtres 2024 Et maintenant je vous recommande Ă  Dieu, et Ă  la parole de sa grĂące, qui a la puissance d'Ă©difier et de [vous] donner un hĂ©ritage avec tous les sanctifiĂ©s. » Actes des ApĂŽtres 2032 Et quand il eut dit ces choses, ayant pris du pain il rendit grĂąces Ă  Dieu devant tous, et, l'ayant rompu, il se mit Ă  manger. » Actes des ApĂŽtres 2735 Et de lĂ , les frĂšres, ayant appris les choses qui nous Ă©taient arrivĂ©es, vinrent au-devant de nous jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul, les voyant, rendit grĂąces Ă  Dieu et prit courage. » Actes des ApĂŽtres 2815 par lequel nous avons reçu grĂące et apostolat, pour [l']obĂ©issance de [la] foi parmi toutes les nations, » Romains 15 - Ă  tous les bien-aimĂ©s de Dieu qui sont Ă  Rome, saints appelĂ©s GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » Romains 17 - Ă©tant justifiĂ©s gratuitement par sa grĂące, par la rĂ©demption qui est dans le christ JĂ©sus, » Romains 324 Pour cette raison, [c'est] sur le principe de [la] foi, afin que [ce soit] selon [la] grĂące, pour que la promesse soit assurĂ©e Ă  toute la semence, non seulement Ă  celle qui est de la loi, mais aussi Ă  celle qui est de la foi d'Abraham, lequel est pĂšre de nous tous » Romains 416 Mais n'en est-il pas du don de grĂące comme de la faute ? car si, par la faute d'un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutĂŽt la grĂące de Dieu et le don ont abondĂ© envers plusieurs, par la grĂące qui est d'un seul homme, JĂ©sus Christ. » Romains 515 Car si, par la faute d'un seul, la mort a rĂ©gnĂ© par un seul, beaucoup plutĂŽt ceux qui reçoivent l'abondance de la grĂące et du don de la justice, rĂ©gneront-ils en vie par un seul, JĂ©sus Christ ; » Romains 517 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondĂąt ; mais lĂ  oĂč le pĂ©chĂ© abondait, la grĂące a surabondĂ©, » Romains 520 afin que, comme le pĂ©chĂ© a rĂ©gnĂ© par la mort, ainsi aussi la grĂące rĂ©gnĂąt par [la] justice pour [la] vie Ă©ternelle par JĂ©sus Christ notre Seigneur. » Romains 521 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le pĂ©chĂ© afin que la grĂące abonde ? » Romains 61 Car le pĂ©chĂ© ne dominera pas sur vous, parce que vous n'ĂȘtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grĂące. » Romains 614 Quoi donc ! pĂ©cherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grĂące ? - Qu'ainsi n'advienne ! » Romains 615 Or grĂąces Ă  Dieu de ce que vous Ă©tiez esclaves du pĂ©chĂ©, mais de ce que [ensuite] vous avez obĂ©i de coeur Ă  la forme de doctrine dans laquelle vous avez Ă©tĂ© instruits. » Romains 617 Car les gages du pĂ©chĂ©, c'est la mort ; mais le don de grĂące de Dieu, c'est la vie Ă©ternelle dans le christ JĂ©sus, notre Seigneur. » Romains 623 Je rends grĂąces Ă  Dieu par JĂ©sus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-mĂȘme, de l'entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du pĂ©chĂ©. » Romains 725 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un rĂ©sidu selon [l']Ă©lection de [la] grĂące. » Romains 115 Or, si c'est par la grĂące, ce n'est plus sur le principe des oeuvres, puisque autrement la grĂące n'est plus [la] grĂące. » Romains 116 Car les dons de grĂące et l'appel de Dieu sont sans repentir. » Romains 1129 Car, par la grĂące qui m'a Ă©tĂ© donnĂ©e, je dis Ă  chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensĂ©e [de lui-mĂȘme], au-dessus de celle qu'il convient d'avoir, mais de penser de maniĂšre Ă  avoir de saines pensĂ©es, selon la mesure de foi que Dieu a dĂ©partie Ă  chacun. » Romains 123 Or ayant des dons de grĂące diffĂ©rents, selon la grĂące qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©e, soit la prophĂ©tie, [prophĂ©tisons] selon la proportion de la foi ; » Romains 126 Mais je vous ai Ă©crit en quelque sorte plus hardiment, frĂšres, comme rĂ©veillant vos souvenirs, Ă  cause de la grĂące qui m'a Ă©tĂ© donnĂ©e par Dieu, » Romains 1515 Or le Dieu de paix brisera bientĂŽt Satan sous vos pieds. Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec vous ! » Romains 1620 Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec vous tous ! Amen. » Romains 1624 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » 1 Corinthiens 13 Je rends toujours grĂąces Ă  mon Dieu pour vous, Ă  cause de la grĂące de Dieu qui vous a Ă©tĂ© donnĂ©e dans le christ JĂ©sus, » 1 Corinthiens 14 de sorte que vous ne manquez d'aucun don de grĂące pendant que vous attendez la rĂ©vĂ©lation de notre seigneur JĂ©sus Christ, » 1 Corinthiens 17 Selon la grĂące de Dieu qui m'a Ă©tĂ© donnĂ©e, comme un sage architecte, j'ai posĂ© le fondement, et un autre Ă©difie dessus ; mais que chacun considĂšre comment il Ă©difie dessus. » 1 Corinthiens 310 mais je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; toutefois chacun a son propre don de grĂące de la part de Dieu, l'un d'une maniĂšre, et l'autre d'une autre. » 1 Corinthiens 77 et Ă  un autre la foi, par le mĂȘme Esprit ; et Ă  un autre des dons de grĂące de guĂ©risons, par le mĂȘme Esprit ; » 1 Corinthiens 129 Et Dieu a placĂ© les uns dans l'assemblĂ©e - d'abord des apĂŽtres, en second lieu des prophĂštes, en troisiĂšme lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grĂące de guĂ©risons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues. » 1 Corinthiens 1228 Tous ont-ils des dons de grĂące de guĂ©risons ? Tous parlent-ils en langues ? » 1 Corinthiens 1230 Autrement, si tu as bĂ©ni avec l'esprit, comment celui qui occupe la place d'un homme simple dira-t-il l'amen Ă  ton action de grĂąces, puisqu'il ne sait ce que tu dis ? » 1 Corinthiens 1416 Car toi, il est vrai, tu rends bien grĂąces ; mais l'autre n'est pas Ă©difiĂ©. » 1 Corinthiens 1417 Je rends grĂąces Ă  Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; » 1 Corinthiens 1418 Mais par la grĂące de Dieu, je suis ce que je suis ; et sa grĂące envers moi n'a pas Ă©tĂ© vaine, mais j'ai travaillĂ© beaucoup plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grĂące de Dieu qui est avec moi. » 1 Corinthiens 1510 Mais grĂąces Ă  Dieu, qui nous donne la victoire par notre seigneur JĂ©sus Christ ! » 1 Corinthiens 1557 Que la grĂące du Seigneur JĂ©sus Christ soit avec vous ! » 1 Corinthiens 1623 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » 2 Corinthiens 12 Car notre gloire est celle-ci, [savoir] le tĂ©moignage de notre conscience, qu'avec simplicitĂ© et sincĂ©ritĂ© de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais par la grĂące de Dieu, nous nous sommes conduits dans le monde et plus encore envers vous. » 2 Corinthiens 112 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grĂące, abondant par le moyen de plusieurs, multiplie les actions de grĂąces Ă  la gloire de Dieu. » 2 Corinthiens 415 Or, travaillant Ă  cette mĂȘme oeuvre, nous aussi, nous exhortons Ă  ce que vous n'ayez pas reçu la grĂące de Dieu en vain ; » 2 Corinthiens 61 Or nous vous faisons connaĂźtre, frĂšres, la grĂące de Dieu donnĂ©e [aux saints] dans les assemblĂ©es de la MacĂ©doine » 2 Corinthiens 81 nous demandant avec de grandes instances la grĂące et la communion de ce service envers les saints ; » 2 Corinthiens 84 de sorte que nous avons exhortĂ© Tite, afin que, comme il l'avait auparavant commencĂ©e, ainsi aussi il achevĂąt Ă  votre Ă©gard cette grĂące aussi. » 2 Corinthiens 86 Car vous connaissez la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ, comment, Ă©tant riche, il a vĂ©cu dans la pauvretĂ© pour vous, afin que par sa pauvretĂ© vous fussiez enrichis. » 2 Corinthiens 89 et non seulement [cela], mais aussi il a Ă©tĂ© choisi par les assemblĂ©es pour notre compagnon de voyage, avec cette grĂące qui est administrĂ©e par nous Ă  la gloire du Seigneur lui-mĂȘme, et [pour montrer] notre empressement ; » 2 Corinthiens 819 Parce que l'administration de cette charge, non seulement comble les besoins des saints, mais aussi abonde par beaucoup d'actions de grĂąces [rendues] Ă  Dieu ; » 2 Corinthiens 912 et par les supplications qu'ils font pour vous, Ă©tant animĂ©s d'une ardente affection envers vous, Ă  cause de la surabondante grĂące de Dieu [qui repose] sur vous. » 2 Corinthiens 914 et il m'a dit Ma grĂące te suffit, car ma puissance s'accomplit dans l'infirmitĂ©. Je me glorifierai donc trĂšs-volontiers plutĂŽt dans mes infirmitĂ©s, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. » 2 Corinthiens 129 Tous les saints vous saluent. Que la grĂące du seigneur JĂ©sus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous ! » 2 Corinthiens 1313 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu le PĂšre et de notre seigneur JĂ©sus Christ, » Galates 13 Je m'Ă©tonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelĂ©s par la grĂące de Christ, Ă  un Ă©vangile diffĂ©rent, » Galates 16 et ayant reconnu la grĂące qui m'a Ă©tĂ© donnĂ©e, Jacques, et CĂ©phas, et Jean, qui Ă©taient considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des colonnes, me donnĂšrent, Ă  moi et Ă  Barnabas, la main d'association, afin que nous [allassions] vers les nations, » Galates 29 Je n'annule pas la grĂące de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien. » Galates 221 Vous vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s de tout le bĂ©nĂ©fice qu'il y a dans le Christ, vous tous qui vous justifiez par [la] loi ; vous ĂȘtes dĂ©chus de la grĂące. » Galates 54 Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec votre esprit, frĂšres ! Amen. » Galates 618 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » ÉphĂ©siens 12 selon le bon plaisir de sa volontĂ©, Ă  la louange de la gloire de sa grĂące dans laquelle il nous a rendus agrĂ©ables dans le Bien-aimĂ© ; » ÉphĂ©siens 16 en qui nous avons la rĂ©demption par son sang, la rĂ©mission des fautes selon les richesses de sa grĂące » ÉphĂ©siens 17 alors mĂȘme que nous Ă©tions morts dans nos fautes, nous a vivifiĂ©s ensemble avec le Christ vous ĂȘtes sauvĂ©s par [la] grĂące, » ÉphĂ©siens 25 Car vous ĂȘtes sauvĂ©s par la grĂące, par la foi, et cela ne vient pas de vous, » ÉphĂ©siens 28 - si du moins vous avez entendu parler de l'administration de la grĂące de Dieu qui m'a Ă©tĂ© donnĂ©e envers vous » ÉphĂ©siens 32 duquel je suis devenu serviteur, selon le don de la grĂące de Dieu qui m'a Ă©tĂ© donnĂ© selon l'opĂ©ration de sa puissance. » ÉphĂ©siens 37 Mais Ă  chacun de nous la grĂące a Ă©tĂ© donnĂ©e selon la mesure du don de Christ. » ÉphĂ©siens 47 Qu'aucune parole dĂ©shonnĂȘte ne sorte de votre bouche, mais celle-lĂ  qui est bonne, [propre] Ă  l'Ă©dification selon le besoin, afin qu'elle communique la grĂące Ă  ceux qui l'entendent. » ÉphĂ©siens 429 Que la grĂące soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur JĂ©sus Christ en puretĂ© ! » ÉphĂ©siens 624 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » Philippiens 12 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre coeur, et que, dans mes liens et dans la dĂ©fense et la confirmation de l'Ă©vangile, vous avez tous Ă©tĂ© participants de la grĂące avec moi. » Philippiens 17 Que la grĂące du seigneur JĂ©sus Christ soit avec votre esprit ! Amen. » Philippiens 423 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre [et du seigneur JĂ©sus Christ] ! » Colossiens 12 qui est parvenu jusqu'Ă  vous, comme aussi [il l'est] dans tout le monde, et qui porte du fruit et croĂźt, comme aussi parmi vous, depuis le jour oĂč vous avez entendu et connu la grĂące de Dieu en vĂ©ritĂ©, » Colossiens 16 rendant grĂąces au PĂšre qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumiĂšre ; » Colossiens 112 marchez en lui, enracinĂ©s et Ă©difiĂ©s en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez Ă©tĂ© enseignĂ©s, abondant en elle avec des actions de grĂąces. » Colossiens 27 Que la parole du Christ habite en vous richement, - en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l'un l'autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos coeurs Ă  Dieu dans [un esprit de] grĂące. » Colossiens 316 PersĂ©vĂ©rez dans la priĂšre, veillant en elle avec des actions de grĂąces ; » Colossiens 42 La salutation, de la propre main de moi, Paul. - Souvenez-vous de mes liens. La grĂące soit avec vous ! » Colossiens 418 Paul, et Silvain, et TimothĂ©e, Ă  l'assemblĂ©e des Thessaloniciens, en Dieu le PĂšre et dans le seigneur JĂ©sus Christ GrĂące et paix Ă  vous ! » 1 Thessaloniciens 11 Et c'est pourquoi aussi nous, nous rendons sans cesse grĂąces Ă  Dieu de ce que, ayant reçu de nous la parole de la prĂ©dication [qui est] de Dieu, vous avez acceptĂ©, non la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est vĂ©ritablement la parole de Dieu, laquelle aussi opĂšre en vous qui croyez. » 1 Thessaloniciens 213 Car comment pourrions-nous rendre Ă  Dieu assez d'actions de grĂąces pour vous, pour toute la joie avec laquelle nous nous rĂ©jouissons Ă  cause de vous devant notre Dieu, » 1 Thessaloniciens 39 En toutes choses rendez grĂąces, car telle est la volontĂ© de Dieu dans le christ JĂ©sus Ă  votre Ă©gard. » 1 Thessaloniciens 518 Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec vous ! » 1 Thessaloniciens 528 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » 2 Thessaloniciens 12 Nous devons toujours rendre grĂąces Ă  Dieu pour vous, frĂšres, comme il est juste, parce que votre foi augmente beaucoup et que l'amour de chacun de vous tous, l'un pour l'autre, abonde, » 2 Thessaloniciens 13 en sorte que le nom de notre seigneur JĂ©sus [Christ] soit glorifiĂ© en vous, et vous en lui, selon la grĂące de notre Dieu et du seigneur JĂ©sus Christ. » 2 Thessaloniciens 112 Mais nous, nous devons toujours rendre grĂąces Ă  Dieu pour vous, frĂšres aimĂ©s du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dĂšs le commencement pour le salut, dans la saintetĂ© de l'Esprit et la foi de la vĂ©ritĂ©, » 2 Thessaloniciens 213 Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec vous tous ! » 2 Thessaloniciens 318 Ă  TimothĂ©e, [mon] vĂ©ritable enfant dans la foi GrĂące, misĂ©ricorde, paix, de la part de Dieu le PĂšre et du christ JĂ©sus notre Seigneur ! » 1 TimothĂ©e 12 et la grĂące de notre Seigneur a surabondĂ© avec la foi et l'amour qui est dans le christ JĂ©sus. » 1 TimothĂ©e 114 dĂ©fendant de se marier, [prescrivant] de s'abstenir des viandes que Dieu a créées pour ĂȘtre prises avec action de grĂąces par les fidĂšles et par ceux qui connaissent la vĂ©ritĂ© ; » 1 TimothĂ©e 43 de laquelle quelques-uns faisant profession, se sont Ă©cartĂ©s de la foi. Que la grĂące soit avec toi ! » 1 TimothĂ©e 621 Ă  TimothĂ©e, [mon] enfant bien-aimĂ© GrĂące, misĂ©ricorde, paix, de la part de Dieu le PĂšre et du christ JĂ©sus notre Seigneur ! » 2 TimothĂ©e 12 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grĂące qui est dans le christ JĂ©sus ; » 2 TimothĂ©e 21 Le seigneur JĂ©sus Christ soit avec ton esprit. Que la grĂące soit avec vous ! » 2 TimothĂ©e 422 - Ă  Tite, mon vĂ©ritable enfant selon la commune foi GrĂące et paix, de la part de Dieu le PĂšre et du christ JĂ©sus notre Sauveur ! » Tite 14 Car la grĂące de Dieu qui apporte le salut est apparue Ă  tous les hommes, » Tite 211 afin que, ayant Ă©tĂ© justifiĂ©s par sa grĂące, nous devinssions hĂ©ritiers selon l'espĂ©rance de la vie Ă©ternelle. » Tite 37 Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grĂące soit avec vous tous ! » Tite 315 GrĂące et paix Ă  vous, de la part de Dieu notre PĂšre et du seigneur JĂ©sus Christ ! » PhilĂ©mon 3 Que la grĂące de notre seigneur JĂ©sus Christ soit avec votre esprit ! » PhilĂ©mon 25 mais nous voyons JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© fait un peu moindre que les anges Ă  cause de la passion de la mort, couronnĂ© de gloire et d'honneur, en sorte que, par la grĂące de Dieu, il goĂ»tĂąt la mort pour tout. » HĂ©breux 29 Approchons-nous donc avec confiance du trĂŽne de la grĂące, afin que nous recevions misĂ©ricorde et que nous trouvions grĂące pour [avoir du] secours au moment opportun. » HĂ©breux 416 d'une punition combien plus sĂ©vĂšre pensez-vous que sera jugĂ© digne celui qui a foulĂ© aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimĂ© profane le sang de l'alliance par lequel il avait Ă©tĂ© sanctifiĂ©, et qui a outragĂ© l'Esprit de grĂące ? » HĂ©breux 1029 veillant de peur que quelqu'un ne manque de la grĂące de Dieu ; de peur que quelque racine d'amertume, bourgeonnant en haut, ne [vous] trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillĂ©s ; » HĂ©breux 1215 C'est pourquoi, recevant un royaume inĂ©branlable, retenons la grĂące par laquelle nous servions Dieu d'une maniĂšre qui lui soit agrĂ©able, avec rĂ©vĂ©rence et avec crainte. » HĂ©breux 1228 Ne soyez pas sĂ©duits par des doctrines diverses et Ă©trangĂšres, car il est bon que le coeur soit affermi par la grĂące, non par les viandes, lesquelles n'ont pas profitĂ© Ă  ceux qui y ont marchĂ©. » HĂ©breux 139 Que la grĂące soit avec vous tous ! Amen. » HĂ©breux 1325 Car le soleil s'est levĂ© avec sa brĂ»lante chaleur et a sĂ©chĂ© l'herbe, et sa fleur est tombĂ©e, et la grĂące de sa forme a pĂ©ri ainsi aussi le riche se flĂ©trira dans ses voies. » Jacques 111 Mais il donne une plus grande grĂące. C'est pourquoi il dit Dieu rĂ©siste aux orgueilleux, mais il donne [la] grĂące aux humbles». » Jacques 46 Ă©lus selon la prĂ©connaissance de Dieu le PĂšre, en saintetĂ© de l'Esprit, pour l'obĂ©issance et l'aspersion du sang de JĂ©sus Christ Que la grĂące et la paix vous soient multipliĂ©es ! » 1 Pierre 12 duquel salut les prophĂštes qui ont prophĂ©tisĂ© de la grĂące qui vous Ă©tait destinĂ©e se sont informĂ©s et enquis avec soin, » 1 Pierre 110 C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et Ă©tant sobres, espĂ©rez parfaitement dans la grĂące qui vous sera apportĂ©e Ă  la rĂ©vĂ©lation de JĂ©sus Christ, » 1 Pierre 113 Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, [c'est-Ă -dire] fĂ©minin, leur portant honneur comme Ă©tant aussi ensemble hĂ©ritiers de la grĂące de la vie, pour que vos priĂšres ne soient pas interrompues. » 1 Pierre 37 Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grĂące, employez-le les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grĂące variĂ©e de Dieu. » 1 Pierre 410 Pareillement, vous, jeunes gens, soyez soumis aux anciens ; et tous, les uns Ă  l'Ă©gard des autres, soyez revĂȘtus d'humilitĂ© ; car Dieu rĂ©siste aux orgueilleux, mais il donne [la] grĂące aux humbles. » 1 Pierre 55 Je vous ai Ă©crit briĂšvement par Silvain, qui est un frĂšre fidĂšle, comme je le pense, vous exhortant et attestant que cette [grĂące] dans laquelle vous ĂȘtes est la vraie grĂące de Dieu. » 1 Pierre 512 Que la grĂące et la paix vous soient multipliĂ©es dans la connaissance de Dieu et de JĂ©sus notre Seigneur ! » 2 Pierre 12 mais croissez dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'Ă©ternitĂ© ! Amen. » 2 Pierre 318 La grĂące, la misĂ©ricorde, la paix, seront avec vous de la part de Dieu le PĂšre et de la part du seigneur JĂ©sus Christ le Fils du PĂšre, dans [la] vĂ©ritĂ© et [dans l']amour. » 2 Jean 3 car certains hommes se sont glissĂ©s [parmi les fidĂšles], inscrits jadis Ă  l'avance pour ce jugement, des impies, qui changent la grĂące de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maĂźtre et seigneur, JĂ©sus Christ. » Jude 4 Jean, aux sept assemblĂ©es qui sont en Asie GrĂące et paix Ă  vous, de la part de celui qui est, et qui Ă©tait, et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trĂŽne, » Apocalypse 14 disant Amen ! La bĂ©nĂ©diction, et la gloire, et la sagesse, et l'action de grĂąces, et l'honneur, et la puissance, et la force, Ă  notre Dieu, aux siĂšcles des siĂšcles ! Amen. » Apocalypse 712 Que la grĂące du seigneur JĂ©sus Christ soit avec tous les saints. » Apocalypse 2221

la femme est la seconde faute de dieu